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Rapport final 2006 - Childinfo.org

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4.2.2 Analyse selon la zone de résidence<br />

Il ressort des données du tableau CM1 qu’il existe de grandes disparités entre les taux de<br />

mortalité des enfants des milieux urbain et rural, et des différentes régions du pays. En effet,<br />

les probabilités de décès des nourrissons et des enfants de moins de cinq ans sont environ<br />

deux fois plus élevées dans les zones rurales (89 pour mille et 143 pour mille) que dans les<br />

centres urbains (49 pour mille et 73 pour mille).<br />

Par ailleurs, les taux les plus élevés sont enregistrés dans la région des Savanes (111 pour<br />

mille pour la mortalité infantile et 186 pour mille pour la mortalité infanto-juvénile) et les<br />

probabilités de décès les moins élevées sont observées à Lomé 37 pour mille chez les<br />

moins d’un an et 52 pour mille pour les enfants de moins de cinq ans. Après la capitale, les<br />

niveaux de mortalité infantile et infanto-juvénile les moins élevés sont enregistrés dans les<br />

régions de la Kara (respectivement 77 pour mille et 122 pour mille) et Maritime sans la ville<br />

de Lomé (respectivement 78 et 124 pour mille). Quant aux régions des Plateaux et Centrale,<br />

la probabilité de décès des enfants de moins d’un an s’élève respectivement à 79 et à 86<br />

pour mille tandis que pour 1000 naissances vivantes respectivement 125 dans la région des<br />

Plateaux et 139 dans la région Centrale meurent avant l’âge de cinq ans.<br />

4.2.3 Analyse selon le niveau d’instruction de la mère<br />

Le niveau d’instruction de la mère a une très grande influence sur la probabilité de décès<br />

des enfants. Un enfant dont la mère est sans instruction court deux fois plus de risque de<br />

mourir avant le premier anniversaire et avant cinq ans (taux de mortalité infantile : 90 pour<br />

mille et taux de mortalité infanto-juvénile : 145 pour mille) qu’un enfant dont la mère a atteint<br />

le niveau secondaire ou plus (44 pour mille et 64 pour mille). Les enfants dont les mères ont<br />

fréquenté l’école primaire ont des niveaux de mortalité infantile (61 pour mille) et infantojuvénile<br />

(93 pour mille) inférieurs à la moyenne nationale.<br />

Les meilleures conditions de vie, d’hygiène et d’alimentation, mais surtout le recours plus<br />

important des femmes instruites aux services de santé (meilleur suivi des grossesses et<br />

nombre plus important d’enfants vaccinés) pourraient expliquer l’essentiel de ces<br />

différences de mortalité.<br />

4.2.4 Analyse selon l’indice de richesse<br />

D’importants écarts entre les niveaux de mortalité ont également été observés au niveau<br />

des indices de richesse. En effet, les probabilités de décès des moins d’un an et des enfants<br />

de moins de 5 ans nés dans les ménages très pauvres (respectivement 92 pour mille et 150<br />

pour mille) sont deux fois plus élevées que celles observées dans les ménages riches (43<br />

pour mille pour le taux de mortalité infantile et 62 pour mille pour la mortalité infantojuvénile).<br />

Les enfants appartenant aux ménages modestes (moyens) présentent un niveau<br />

de mortalité infantile (78 pour mille) légèrement supérieur à la moyenne nationale et un<br />

niveau de mortalité infanto-juvénile similaire au taux national (123 pour mille).<br />

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