Rapport final 2006 - Childinfo.org
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(57 %), il faut moins de 30 minutes pour arriver à la source et ramener l’eau à boire. Dans<br />
l’ensemble, 8 % des ménages mettent une heure ou plus pour aller chercher leur eau à<br />
boire. A l’exception des ménages qui ont accès à l’eau sur place, le temps moyen pour se<br />
rendre à la source d’approvisionnement en eau est de 24 minutes.<br />
Le temps moyen passé dans les zones rurales (30 minutes) pour s’approvisionner en eau<br />
est deux fois plus élevé que dans les zones urbaines (14 minutes). La durée moyenne<br />
d’accès à la source d’eau de boisson varie selon les régions ; la durée moyenne la moins<br />
élevée est observée à Lomé (11 minutes) alors que la plus élevée est enregistrée dans la<br />
région des Savanes (39 minutes).<br />
La durée moyenne d’accès à une source d’eau est influencée par le niveau d’instruction et<br />
l’indice de richesse du chef de ménage. Les ménages où le chef est sans instruction mettent<br />
en moyenne plus de temps (27 minutes) que les ménages dont le chef a fait les études<br />
primaires (24 minutes) ou a atteint le niveau secondaire (19 minutes). Par ailleurs, la durée<br />
moyenne d’accès à une source d’eau de boisson est presque trois fois plus élevée (35 mn)<br />
dans les ménages où le chef est pauvre que dans ceux dans lesquels le chef est très riche (13<br />
mn).<br />
Le tableau EN.4 donne la répartition en pourcentage des ménages selon la personne qui a<br />
en charge la corvée d’eau dans le ménage. Il ressort des données que dans la majorité des<br />
ménages (58 %), une femme adulte est généralement la personne qui va chercher l’eau,<br />
quand la source d’approvisionnement en eau de boisson ne se trouve pas sur place. Les<br />
hommes adultes ne vont chercher de l’eau que dans 11 % des cas, tandis que les proportions<br />
des filles ou des garçons de moins de 15 ans allant chercher de l’eau représentent<br />
respectivement 6 % et 3 %.<br />
7.1.2 Assainissement<br />
7.1.2.1 Evacuation des excréments<br />
L’élimination inadéquate des excréments humains et la mauvaise hygiène personnelle sont<br />
associées à une série de maladies, notamment les maladies diarrhéiques et la poliomyélite.<br />
Les installations sanitaires améliorées pour l’élimination des excréments sont :<br />
- les toilettes à chasse d’eau reliées à un système d’égouts ou à des fosses septiques<br />
ou encore des latrines ;<br />
- les fosses d’aisance améliorées ventilées, les fosses d’aisance avec dalle et les<br />
toilettes à compostage.<br />
Les résultats du tableau EN.5 indiquent que moins du tiers de la population (32 %) dispose<br />
d’installations sanitaires améliorées. L’utilisation d’installations sanitaires améliorées varie<br />
considérablement entre les zones urbaines et les zones rurales. Le pourcentage de la<br />
population disposant d’installations sanitaires améliorées est presque sept fois plus élevé en<br />
milieu urbain (67 %) qu’en milieu rural (10 %). Il est à noter que Lomé la capitale avec 79 %<br />
enregistre le pourcentage le plus élevé de personnes disposant d’un système adéquat<br />
d’évacuation des excréments ; Lomé est suivie par les régions Maritime (34 %) et Centrale<br />
(24 %). Les proportions les plus faibles de la population utilisant des installations sanitaires<br />
améliorées sont enregistrées dans les régions des Savanes (6 %) et de la Kara (9 %).<br />
Dans les zones rurales la population dispose principalement de latrines à fosse ou de<br />
simples trous servant de fosses d’aisance (11 %) et beaucoup plus d’autres types<br />
d’installations sanitaires non améliorées (77 %). En revanche, les installations sanitaires<br />
sont plus répandues en zone urbaine : fosse septique (23 %) et latrine couverte (18 %). Il<br />
convient de souligner que les citadins font également beaucoup usage d’autres installations<br />
sanitaires non améliorées car on y enregistre 13 % pour les latrines à fosse/trous ouverts et<br />
20 % pour les autres types de toilettes non améliorées.<br />
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