Rapport final 2006 - Childinfo.org
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Les pourcentages des femmes qui sont contre la stigmatisation sont deux fois plus élevés<br />
dans le milieu urbain (20 %) que dans les zones rurales (9 %). La proportion des femmes<br />
qui sont contre les déclarations discriminatoires s’élève à 22 % à Lomé et à 16 % dans la<br />
région des Plateaux. Les pourcentages les plus faibles sont enregistrés dans les régions<br />
Centrale (8 %) et des Savanes (9 %).<br />
Les attitudes discriminatoires sont plus fréquentes chez les femmes sans instruction et<br />
parmi les femmes qui vivent dans les ménages pauvres. En effet les pourcentages des<br />
femmes qui s’opposent à la stigmatisation passent de 9 % chez les femmes sans instruction<br />
à 22 % chez celles qui ont fait au moins les cours secondaires, alors que les pourcentages<br />
des femmes qui sont opposées aux mesures discriminatoires envers les personnes vivant<br />
avec le VIH/SIDA passent de 6 % chez les femmes des ménages pauvres à 22 % chez<br />
celles des ménages riches.<br />
12.1.5 Connaissance d’un endroit pour faire le test de dépistage du VIH/SIDA<br />
Un autre indicateur important est la connaissance des endroits où l'on peut effectuer le test<br />
de dépistage du VIH/SIDA et l'utilisation de ces services. Les questions liées à la<br />
connaissance par les femmes d'un centre de dépistage du VIH/SIDA et la mesure dans<br />
laquelle elles ont été testées sont présentées dans le tableau HA.6.<br />
Dans l’ensemble, moins d’une femme âgée de 15-49 ans sur deux (44 %) connaît un endroit<br />
où l’on peut faire le test de dépistage du sida tandis qu’une femme sur dix (10 %) a déjà<br />
effectué le test de dépistage. Parmi les femmes qui ont effectivement effectué le test, neuf<br />
sur dix (92 %) ont eu les résultats.<br />
Les pourcentages des femmes qui connaissent un endroit pour effectuer le test de dépistage<br />
de VIH/SIDA sont beaucoup plus importants dans les centres urbains (57 %) que dans les<br />
zones rurales (33 %), alors que 16 % des femmes du milieu urbain ont fait le test de<br />
dépistage de sida contre seulement 4 % dans les zones rurales. Par ailleurs parmi les<br />
femmes qui ont effectué le test, 94 % des femmes des centres urbains et 84 % de celles du<br />
milieu rural ont eu leur résultat.<br />
Les pourcentages des femmes qui ont une connaissance d’un endroit pour effectuer le test<br />
de dépistage du VIH/SIDA sont plus élevés dans la région Centrale (57 %) et à Lomé (54 %)<br />
que dans les autres régions alors que les pourcentages des femmes qui ont effectué le test<br />
de dépistage varient entre 18 % à Lomé et 5 % dans la région des Plateaux. Parmi les<br />
femmes qui ont effectué le test de dépistage, il est à noter que quelle que soit la région, plus<br />
de huit femmes sur dix ont reçu le résultat du test.<br />
Il existe une relation étroite entre l’instruction et la connaissance d’un lieu de dépistage. Les<br />
pourcentages des femmes sans instruction (29 %) et ceux des femmes qui ont fait l’école<br />
primaire (43 %) et qui connaissent un centre de dépistage du VIH/SIDA sont plus faibles que<br />
la proportion des femmes qui ont atteint le niveau secondaire (68 %). Par ailleurs 6 % des<br />
femmes sans instruction, 9 % de celles qui ont fait le cours primaire et 17 % des femmes qui<br />
ont le niveau secondaire ou plus ont déjà effectué un test de dépistage. Mais quel que soit<br />
leur niveau d’instruction, au moins huit femmes sur dix qui ont fait un test de dépistage sont<br />
allées chercher les résultats.<br />
Les femmes qui habitent les ménages pauvres ont moins de chance de connaître un lieu où<br />
on peut faire le test de dépistage du VIH/SIDA ; les proportions passent de 27 % chez les<br />
femmes des ménages très pauvres à 62 % chez celles des ménages les plus riches. Les<br />
pourcentages des femmes qui ont fait le test de dépistage varient entre 3 % dans les<br />
ménages pauvres et 20 % dans les ménages les plus riches tandis que les pourcentages<br />
des femmes qui sont allées chercher les résultats passent de 77 % chez les femmes des<br />
ménages modestes à 94 % chez les femmes des ménages les plus riches.<br />
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