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Rapport final 2006 - Childinfo.org

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6.4.3 Connaissance des indicateurs d'alerte de la pneumonie<br />

Les indications de la connaissance des signes d'alerte de la pneumonie sont présentées<br />

dans le tableau CH.7A. De toute évidence, la connaissance de la mère des signes d'alerte<br />

(respiration difficile et rapide) est un déterminant important de la recherche des soins.<br />

La respiration rapide et la respiration difficile sont identifiées respectivement par 19 % et<br />

22 % des mères comme étant des symptômes qui nécessitent que l'enfant soit emmené<br />

immédiatement chez un prestataire de soins de santé. Dans l'ensemble, quelle que soit la<br />

caractéristique, 12 % seulement des femmes ont identifié correctement à la fois les deux<br />

signes d'alerte de la pneumonie. Par contre, le développement de la fièvre (82%) est le<br />

symptôme le plus cité par la mère ou la personne en charge pour emmener l’enfant dans un<br />

établissement sanitaire.<br />

Les mères ou les personnes en charge d’enfant reconnaissant les deux signes de risque de<br />

pneumonie sont en proportion plus importante en milieu urbain (15%) qu’en milieu rural<br />

(10%). Au niveau régional, cette proportion est la plus élevée dans la région des Savanes<br />

(29%). Celle-ci est suivie par la région des Plateaux (19%) et Lomé (17%) tandis que les<br />

régions Centrale (2%) et Maritime (5%) enregistrent les pourcentages les plus faibles.<br />

Les données révèlent qu’il n’existe pas de grand écart entre les pourcentages selon le<br />

niveau d’instruction des mères ou personnes en charges des enfants ; les proportions<br />

varient de 11% (niveau primaire) à 13% (niveau secondaire ou plus). Par ailleurs on<br />

constate qu’il n’y aurait pas de relation entre l’indice de richesse et la connaissance des<br />

deux signes de risque de pneumonie. La proportion la plus élevée (18%) s’observe chez les<br />

mères ou personnes en charges des enfants les plus riches. Elle est suivie par la proportion<br />

concernant les plus pauvres (13%). Ce sont les mères ou personnes en charges des enfants<br />

de la classe moyenne qui connaissent le moins (8%) les deux signes d’alerte de la<br />

pneumonie.<br />

6.5 UTILISATION DES COMBUSTIBLES SOLIDES<br />

Plus de 3 millions de personnes dans le monde dépendent des combustibles solides<br />

(biomasse et charbon) pour leurs besoins en énergie de base, comme la cuisine et le<br />

chauffage. Faire la cuisine et se chauffer avec des combustibles solides entraîne des<br />

niveaux élevés de pollution de l'air intérieur, par la production d'un mélange complexe de<br />

polluants nuisibles pour la santé. Le principal problème posé par l'utilisation de combustibles<br />

solides est l’émanation d'une combustion incomplète, comme le monoxyde de carbone<br />

(CO), les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le dioxyde d'azote (SO2) et autres<br />

éléments toxiques. L'utilisation de combustibles solides augmente les risques de maladies<br />

respiratoires aiguës, de pneumonie, d'obstruction pulmonaire chronique, de cancer et peutêtre<br />

de tuberculose, de faible poids à la naissance, de cataracte, d'asthme et constitue une<br />

cause majeure de mauvaise santé en particulier chez les enfants de moins de 5 ans où elle<br />

se manifeste sous forme de maladie respiratoire aiguë.<br />

Le principal indicateur est la proportion de la population utilisant des combustibles solides<br />

comme source principale d'énergie domestique pour la cuisine.<br />

Dans l'ensemble, la majeure partie des ménages (98 %) utilise encore les combustibles<br />

solides pour faire la cuisine au Togo (tableau CH.8). Le charbon de bois (44 %) et le bois de<br />

chauffe (50 %) sont les combustibles les plus utilisées tandis que le pétrole (moins de 1 %) et<br />

le gaz (1 %) sont les sources d’énergies les moins utilisées dans le pays.<br />

En milieu urbain, les combustibles solides représentent 95 % des sources d’énergie utilisées<br />

par les ménages pour cuisiner contre 100 % en milieu rural. Le combustible le plus utilisé est<br />

le charbon de bois en milieu urbain (82 %) et le bois de chauffe en milieu rural (76 %).<br />

L’utilisation des sources d’énergie moderne notamment le gaz est plus répandue à Lomé<br />

(4 %) que dans les autres régions (moins de 1 %).<br />

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