Rapport final 2006 - Childinfo.org
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Le taux de passage au secondaire ou le taux de transition de l’enseignement primaire à<br />
l’enseignement secondaire est le pourcentage des enfants inscrits en dernière année de<br />
l’enseignement primaire l’année précédente et qui se retrouve en première année de<br />
l’enseignement secondaire au moment de l’enquête. Les résultats de l’enquête révèlent que<br />
moins d’un élève sur deux (45 %) qui a achevé avec succès la dernière année de l’école<br />
primaire se trouvait en première année du secondaire l’année suivante. Ce taux de transition<br />
est un peu plus élevé chez les garçons (47 %) que chez les filles (43 %) et plus élevé dans le<br />
milieu urbain (53 %) que dans le milieu rural (40 %). Au niveau régional, le taux de transition<br />
le plus élevé est enregistré dans la région de la Kara (66 %) tandis que la région Maritime<br />
détient le taux le plus faible (22 %).<br />
Le tableau ED.7 présente les ratios des taux de scolarisation des filles et des garçons dans<br />
l’enseignement primaire et dans l’enseignement secondaire. Ces taux sont mieux connus<br />
sous le nom d’indice de parité des sexes (IPS). Il faut noter que les ratios ci-inclus sont<br />
obtenus à partir des ratios de fréquentations nets plutôt que des ratios de fréquentations<br />
bruts. Ces derniers ratios fournissent une description erronée de l’IPS surtout parce que<br />
dans la majorité des cas, la plupart des enfants trop âgés qui fréquentent l’école primaire<br />
sont des garçons.<br />
Le tableau ED.7 révèle que la parité des sexes (IPS) est proche de 1 au cycle primaire, dans<br />
presque toutes les régions, ce qui indique qu’il n’existe presque pas d’écart entre filles et<br />
garçons âgés de 6 à 11 ans en termes de fréquentation de l’école primaire. Dans les régions<br />
Centrale et de la Kara cet indice est égal à 1, car les taux nets de scolarisation des filles et<br />
des garçons dans l’enseignement primaire sont similaires ; par contre la région des Savanes<br />
enregistre l’indice de parité entre les sexes le plus faible du pays (0,8).<br />
Pour le cycle secondaire, l’indice de parité des sexes (IPS) est de 0,7 pour l’ensemble du<br />
pays. Cet indice varie peu selon la région, le milieu de résidence, et l’indice de richesse des<br />
ménages. Toutefois les résultats montrent que les indices de parités des sexes les plus<br />
faibles sont observés dans la région des Savanes (0,5) d’une part et chez les élèves vivant<br />
dans les ménages les plus pauvres (0,5) d’autre part alors que les ratios les plus élevés sont<br />
enregistrés chez les élèves dont les mères ont atteint l’enseignement primaire (0,8) ou<br />
secondaire (0,9).<br />
10.3 ALPHABETISATION DES JEUNES FEMMES<br />
Un des objectifs d’un Monde digne des enfants est de s’assurer de l’alphabétisation des<br />
adultes. L’alphabétisation des adultes est également un indicateur des OMD, qui se rapporte<br />
aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Dans le cadre de l’enquête MICS3, étant donné<br />
que seul un questionnaire pour les femmes a été administré, les résultats sont basés<br />
uniquement sur les femmes âgées de 15 à 49 ans. L’alphabétisation a été évaluée d’après<br />
la capacité des femmes à lire une courte et simple déclaration ou d’après leur fréquentation<br />
de l’école. Le pourcentage des femmes âgées de 15 à 24 ans qui savent lire et écrire est<br />
présenté dans le tableau ED.8.<br />
Il ressort des données de MICS3 que 56 % des femmes de 15-24 ans savent lire et écrire ;<br />
en d’autres termes une frange importante des jeunes femmes (44 %) reste encore<br />
analphabète. La proportion des jeunes alphabètes est plus importante dans les centres<br />
urbains (67 %) que dans la zone rurale (42 %). La région des Savanes a le pourcentage des<br />
alphabètes (23 %) le plus faible et forme avec la région des Plateaux (48 %) les deux<br />
régions dans lesquelles les pourcentages des jeunes femmes alphabètes sont inférieurs à<br />
ceux des analphabètes tandis que la commune de Lomé (69 %) détient le pourcentage le<br />
plus élevé des jeunes femmes alphabètes.<br />
La probabilité de savoir lire et écrire diminue avec l’âge des femmes ; en effet la proportion<br />
des jeunes femmes qui savent lire et écrire passe de 49 % dans le groupe d’âges 20-24 ans<br />
à 61 % dans le groupe d’âges 15-19 ans. Les données révèlent en outre que seulement le<br />
tiers (33 %) des femmes qui ont terminé le cycle primaire sont capables de lire et écrire. La<br />
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