27.09.2014 Views

Rapport final 2006 - Childinfo.org

Rapport final 2006 - Childinfo.org

Rapport final 2006 - Childinfo.org

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les données du tableau EN.5 montrent également qu’à l‘exception de Lomé et de la région<br />

Maritime plus de six membres de ménage sur dix ne disposent pas de toilettes dans leur<br />

logement ou concession. Le lieu d’aisance le plus utilisé par ces populations est la brousse<br />

et les champs. Le pourcentage de personnes qui utilisent ce type d’aisance dans la région<br />

Maritime est de 48 % ; cette proportion passe à 64 % dans la région des Plateaux, à 70 %<br />

dans la région Centrale, à 85 % dans les régions de la Kara et des Savanes.<br />

Le tableau EN.6 donne la répartition en pourcentage des enfants âgés de 0-2 ans selon le<br />

lieu d’évacuation de leurs excréments et le pourcentage des enfants âgés de 0-2 ans dont<br />

les excréments ont été évacués de façon saine. Les résultats indiquent que la plupart des<br />

excréments de ces enfants (34 %) sont jetés dans la poubelle avec des ordures ménagères ;<br />

les toilettes ou latrines (26 %) constituent par ordre d’importance, le second lieu d’évacuation<br />

des excréments des enfants.<br />

Au total la proportion des enfants de 0-2 ans dont les excréments sont évacués de façon<br />

saine s’élève à 27 %. Cette proportion est beaucoup plus élevée dans le milieu urbain<br />

(59 %) qu’en milieu rural (8 %). La commune de Lomé se distingue par le plus fort<br />

pourcentage (72 %) ; elle est suivie par les régions Maritime (28 %) et Centrale (17 %). La<br />

région des Savanes enregistre la plus faible proportion (5 %).<br />

Une relation existerait entre le niveau d’instruction de la mère d’une part et l’indice de<br />

richesse d’autre part et la proportion d’enfants dont les excréments sont évacués de façon<br />

saine. Les proportions d’enfants dont les excréments sont évacués sainement varient de<br />

15 % chez les mères sans instruction à 57 % chez celles qui ont atteint le niveau secondaire.<br />

Par ailleurs, les pourcentages les plus faibles sont enregistrés chez les enfants des<br />

ménages les plus pauvres (2 %) alors qu’ils sont très élevés dans les ménages aisés : 52 %<br />

dans les ménages riches et 68 % dans les ménages très riches.<br />

7.1.2.2 Sources en eau améliorée et évacuation saine des excréments<br />

Une vue d’ensemble des pourcentages des membres de ménage disposant de sources<br />

d’approvisionnement améliorées en eau de boisson et de moyens sanitaires pour<br />

l’élimination des excréments est présentée dans le tableau EN.7. Il ressort des résultats que<br />

pour l’ensemble du pays, un peu plus du quart (27 %) de la population utilise à la fois de<br />

sources d’approvisionnement améliorées en eau de boisson et de moyens sanitaires pour<br />

l’élimination des excréments.<br />

La proportion de la population utilisant à la fois les sources d’approvisionnement améliorées<br />

en eau et les moyens sains d’évacuation des excréments est beaucoup plus élevée dans les<br />

centres urbains (62 %) que dans les zones rurales (6 %). Il existe de grandes disparités<br />

entre les régions. La plus forte proportion est enregistrée à Lomé (75 %) ; viennent ensuite<br />

les régions Maritime (27 %) et Centrale (17 %). Les pourcentages les plus faibles sont<br />

observés dans les régions des Savanes (5 %) et de la Kara (9 %).<br />

Le niveau d’instruction du chef de ménage semble avoir une influence sur l’utilisation<br />

simultanée de sources d’approvisionnement améliorées en eau et d’installations sanitaires<br />

améliorées. Les pourcentages passent de 13 % dans les ménages dont le chef est sans<br />

instruction à 47 % dans les ménages dont le chef a atteint le niveau secondaire.<br />

Il existe une relation entre l’indice de richesse et l’utilisation simultanée des sources<br />

d’approvisionnement améliorée en eau et d’installations sanitaires améliorées. Les<br />

proportions relatives à l’utilisation des deux structures améliorées sont très faibles pour les<br />

ménages pauvres (moins de 1 %) et remarquablement élevées pour les ménages riches<br />

(41 %) et très riche (83 %).<br />

43

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!