Rapport final 2006 - Childinfo.org
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iches ne respectent pas les recommandations de l’UNICEF et de l’OMS, car seulement 31 %<br />
des enfants de ces ménages sont soumis à un allaitement exclusif jusqu’à six mois.<br />
Le rôle de l’indice de richesse dans l’alimentation correcte des enfants de moins d’un an<br />
n’est pas perceptible, car les données révèlent qu’il n’y a pratiquement pas de différence<br />
entre les enfants nourris de manière appropriée des ménages très pauvres (25%) et ceux<br />
des ménages très riches (26 %). Toutefois les enfants des ménages de condition moyenne<br />
(33 %) et des ménages riches (30 %) semblent être plus adéquatement nourris que les<br />
autres enfants.<br />
5.3 IODATION DU SEL<br />
Les troubles liés à la carence en iode (TCI) sont la principale cause au monde de<br />
l’arriération mentale susceptible d’être évitée et du retard du développement psychomoteur<br />
du jeune enfant. Sous sa forme la plus extrême, la carence en iode est responsable du<br />
crétinisme. Elle augmente également le risque de mort à la naissance et de fausse couche<br />
chez la femme enceinte. La carence en iode est plus généralement et visiblement associée<br />
au goitre. Les TCI sont surtout responsables de l’arriération mentale et contribuent ainsi aux<br />
mauvais résultats scolaires, à la réduction du quotient intellectuel et à un faible rendement<br />
au travail. L’objectif international était de parvenir à une élimination durable de la carence en<br />
iode d’ici 2005. L’indicateur est le pourcentage de ménages consommant un sel iodé de<br />
façon adéquate (>15 parts par million).<br />
Il convient de souligner que les résultats sur la disponibilité du sel iodé dans les ménages<br />
consignés dans ce rapport, proviennent de l’enquête nationale TDCI (Troubles Dus à la<br />
Carence en Iode) réalisée en 2005 grâce à l’appui financier de l’UNICEF. En effet, cette<br />
enquête ne s’est pas limitée au test qualitatif c’est-à-dire un test rapide à l’iodate à l’aide des<br />
kits comme cela a été le cas pour l’enquête MICS3. Au cours de l’enquête TDCI, les<br />
résultats ont été confirmés grâce au dosage de l’iode par titrimétrie en laboratoire ; ceci<br />
constitue un test quantitatif plus objectif que le test qualitatif qui peut être influencé par la<br />
mauvaise interprétation de la coloration du sel au réactif des kits, par la détérioration des<br />
kits, etc.<br />
Somme toute, d’après les résultats de l’enquête TDCI, la proportion de sel iodé à plus de 15<br />
ppm est de 93 % au Togo en 2005 (voir détails en annexe H).<br />
5.4 SUPPLEMENT EN VITAMINE A<br />
La vitamine A est essentielle pour la santé des yeux et le bon fonctionnement du système<br />
immunitaire. On la trouve dans des aliments comme le lait, le foie, les œufs, les fruits rouges<br />
et oranges, l’huile de palme rouge et les légumes à feuilles vertes ; la quantité de vitamine A<br />
que le corps tire de ces sources varie largement. Dans les régions en développement, où la<br />
vitamine A est largement consommée sous forme de fruits et de légumes, la consommation<br />
quotidienne par habitant est souvent insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires. Cette<br />
consommation inadéquate est encore aggravée par l’augmentation des besoins en vitamine<br />
A durant la croissance de l’enfant ou durant les périodes de maladie ainsi que par les pertes<br />
accrues durant les infections générales de l’enfance. En conséquence, la carence en<br />
vitamine A est assez répandue dans les pays en développement et particulièrement dans<br />
les pays où le taux de mortalité dans l’enfance est le plus élevé.<br />
Le Sommet mondial pour les enfants de 1990 s’était fixé comme objectif l’élimination<br />
presque totale de la carence en vitamine A et des ses conséquences, comme la cécité, d’ici<br />
l’an 2000. Cet objectif a également été approuvé par la Conférence politique sur Ending<br />
Hidden Hunger de 1991, la Conférence internationale sur la nutrition de 1992 et la Session<br />
spéciale de l’Assemblée Générale de l’ONU sur les enfants de 2002. Le rôle essentiel de la<br />
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