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Rapport final 2006 - Childinfo.org

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En cas d'infection, les femmes enceintes risquent l'anémie, l'accouchement prématuré et de<br />

donner naissance à un enfant mort-né. Leurs bébés risquent de présenter un faible poids à<br />

la naissance, ce qui compromet leurs chances de survie au bout de leur première année.<br />

Pour cette raison, des mesures sont prises pour protéger les femmes enceintes en leur<br />

distribuant des moustiquaires traitées à l'insecticide et en leur faisant prendre des<br />

médicaments lors des consultations prénatales pour prévenir l'infection du paludisme<br />

(traitement préventif intermittent, TPI).<br />

Les résultats révèlent que 78 % des femmes qui ont eu une naissance au cours des deux<br />

années qui ont précédé l'enquête ont eu un traitement préventif (IPT) contre le paludisme<br />

durant leur grossesse. Il est à remarquer que la chloroquine (59 %) est le médicament le<br />

plus utilisé par ces femmes. Viennent ensuite la prise du SP/Fansidar (23 %) et les autres<br />

médicaments (14 %).<br />

Les femmes qui résident dans les centres urbains (90 %) utilisent plus un médicament contre<br />

le paludisme durant leur grossesse que celles des zones rurales (70 %). La chloroquine est<br />

le médicament le plus utilisé par 77 % des femmes du milieu urbain et 54 % par celles du<br />

milieu rural.<br />

Le pourcentage de femmes qui ont utilisé un médicament contre le paludisme durant la<br />

grossesse varie selon les régions ; les proportions les plus élevées sont enregistrées à<br />

Lomé (91 %) et dans la région Maritime (80 %) tandis que les pourcentages les plus faibles<br />

sont observés dans les régions de la Kara (68 %) et des Savanes (70 %). A l’instar de ce qui<br />

est observé pour l’ensemble du pays et les milieux urbain et rural, la chloroquine est de loin<br />

le médicament le plus utilisé suivi de SP/Fansidar pour traiter le paludisme.<br />

6.7 SOURCES ET COUTS DE L'APPROVISIONNEMENT EN MOUSTIQUAIRE<br />

TRAITEE<br />

Dans le cadre de l’enquête MICS3, des questions ont été également posées pour recueillir des<br />

informations sur les sources et les coûts d'approvisionnement en moustiquaires imprégnées.<br />

Ces informations sont très importantes du fait qu'elles permettent une évaluation basée sur<br />

la portée des programmes sur la population en général et sur les groupes cibles en<br />

particulier. Ces informations sont également utiles pour contrôler la fourniture de matériel<br />

gratuit ou subventionné et pour l'évaluation des coûts du matériel, étant donné que le prix du<br />

matériel pourrait constituer un obstacle à son utilisation. Pour les responsables de<br />

programme souhaitant déterminer la part des secteurs aussi bien public que privé dans la<br />

fourniture de ces approvisionnements, et l'importance relative de chacune des sources, les<br />

informations sur les sources et les coûts des approvisionnements peuvent être essentielles.<br />

Néanmoins, cette partie fait uniquement état des moustiquaires imprégnées. Les sources et<br />

coûts de l'approvisionnement en moustiquaires imprégnées (MII) sont fournis dans le<br />

tableau CH.14. Ce tableau donne des informations sur l'obtention des MII par la voie<br />

publique (83 %) ou la voie privée (4 %). Parmi les sources publiques, 93 % des ménages<br />

ont reçu gratuitement les moustiquaires imprégnées au cours des campagnes nationales<br />

alors que ce pourcentage est de 14 % chez les sources privées.<br />

Les pourcentages des moustiquaires imprégnées et traitées acquises gratuitement sont plus<br />

élevés dans les régions des Savanes (97 %), Centrale (96 %) et Maritime (94 %) que dans<br />

les autres régions et les campagnes (95 %) pour le type public; en outre le type privé est<br />

plus apprécié dans la commune de Lomé (20 %) qu’ailleurs.<br />

Quelle que soit la source d’approvisionnement, la MII coûte un peu plus cher dans les<br />

centres urbains que dans les zones rurales ; les montants sont de 2500 F CFA et 2000 F<br />

CFA pour la source publique et de 3500 F CFA et 4300 F CFA pour la source privée.<br />

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