Rapport final 2006 - Childinfo.org
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VIII. SANTE DE LA REPRODUCTION<br />
8.1 CONTRACEPTION<br />
La contraception ou la planification familiale appropriée est importante pour la santé des<br />
femmes et des enfants pour :<br />
- la prévention des grossesses trop précoces ou trop tardives ;<br />
- l’extension de la période entre les naissances ;<br />
- la limitation du nombre d’enfants.<br />
Un objectif d’un "Monde digne des enfants" est l’accès de tous les couples à l’information et<br />
aux services permettant la prévention des grossesses trop précoces, trop rapprochées, trop<br />
tardives ou trop nombreuses.<br />
La prévalence contraceptive est le pourcentage des femmes utilisant une méthode<br />
contraceptive (traditionnelle ou moderne) au moment de l’enquête. Elle permet d’évaluer<br />
l’impact des programmes de planification familiale dans le pays.<br />
Les données du tableau RH1 présentent le pourcentage de femmes âgées de 15 à 49 ans<br />
actuellement en union utilisant (ou dont le partenaire utilise) une méthode contraceptive. Les<br />
résultats indiquent que le taux global de prévalence (toutes méthodes confondues) est de<br />
17 % dont 11 % concernent les méthodes modernes et 6 % les méthodes traditionnelles<br />
(abstinence, retrait et méthode de l’aménorrhée post partum).<br />
Les méthodes modernes les plus utilisées par les femmes en union sont les préservatifs<br />
masculins (4%), les injections (3%), les pilules (2%) et les implants (1 %). L’abstinence (5 %)<br />
est de loin la méthode traditionnelle la plus pratiquée par les femmes.<br />
La contraception moderne est plus pratiquée par les femmes mariées des centres urbains<br />
(14 %) que celles qui résident dans les zones rurales (9 %). L’utilisation des méthodes<br />
modernes est plus importante que les méthodes traditionnelles quel que soit le milieu de<br />
résidence. En milieu urbain les méthodes modernes et traditionnelles sont respectivement<br />
pratiquées par 14 % et 3 % des femmes mariées ou actuellement en union tandis que dans<br />
les zones rurales les méthodes modernes sont utilisées par 9 % des femmes mariées contre<br />
7 % pour les méthodes traditionnelles.<br />
Le taux de prévalence contraceptive le plus élevé, quelle que soit la méthode et pour toutes<br />
méthodes confondues, est enregistré dans la région Centrale (27 %) ; celle-ci est suivie par<br />
les femmes en union des régions Maritime (23 %), de la Kara (18 %) et de Lomé (15 %). Les<br />
femmes mariées résidant dans les régions des Plateaux (10 %) et des Savanes (8 %)<br />
possèdent les taux de prévalence les plus faibles.<br />
Il est à noter que quels que soient la région et le milieu de résidence, les femmes en union<br />
utilisent plus les méthodes modernes que les méthodes traditionnelles de contraception.<br />
Par ailleurs l’examen des données montre qu’il existe une relation entre le niveau<br />
d’instruction des femmes et la prévalence de la contraception. En effet, pour toutes<br />
méthodes confondues, les femmes du niveau secondaire enregistrent les taux de<br />
prévalence les plus élevés (27 %). Elles sont suivies par les femmes qui ont fait des études<br />
primaire (19 %) et enfin celles n’ayant aucune instruction (12 %). Les femmes qui ont le<br />
niveau secondaire ou plus utilisent trois fois plus (21 %) de méthodes modernes que celles<br />
qui sont sans instruction (7 %), et environ deux fois plus que les femmes qui ont fait les<br />
études primaires (12 %). L’analyse des données révèle en outre qu’il n’existe pas de grands<br />
écarts entre les femmes des différents niveaux d’études par rapport à l’utilisation des<br />
méthodes traditionnelles car les taux de prévalence varient entre 7 % chez les femmes qui<br />
ont le niveau primaire et 5 % chez celles qui sont sans instruction.<br />
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