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Technical and tactical analysis 49
minutes avant d’adopter un concept de
pressing semi-haut au milieu de terrain pour
créer des espaces en vue de lancer des contreattaques
rapides une fois le ballon récupéré.
Les milieux défensifs restaient souvent en
retrait pour permettre aux arrières latéraux
de monter. En général, l’un des attaquants
reculait au milieu de terrain lorsque le ballon
était perdu, et la ligne défensive ne se repliait
pas à moins de 40 mètres de son propre but.
Les équipes ont défendu haut, formant un
bloc compact afin d’être en surnombre dans la
zone où se trouvait le ballon.
Les zones axiales étaient souvent très peuplées
étant donné que les ailiers se replaçaient dans
l’axe pour fermer les espaces lorsque le ballon
était perdu.
La qualité de centres était remarquable,
générant 37 buts, majoritairement depuis le
côté gauche (20).
Rythme/condition physique
La condition physique des joueurs et un
engagement de tous les instants étaient
essentiels compte tenu de la forte intensité
des rencontres jusque dans les dernières
minutes. Les équipes qui se sont bien
préparées ont été récompensées, et les
tactiques utilisées – telles qu’un pressing
intense et un jeu de possession efficace –
étaient étroitement liées. Il y avait une grande
dimension physique (vitesse, interventions,
duels) ainsi qu’une grande détermination.
Jeu de transition
La qualité et le rythme du jeu de transition ont
fait de cette Coupe du Monde un événement
spécial. Les transitions sont la clé du succès
dans le football, et leur exécution peut faire la
différence et décider d’une victoire ou d’une
défaite. Il y avait trois types de transitions une
fois qu’une équipe avait repris possession du
ballon :
- un joueur s’engageant dans une course balle
au pied dans la zone défensive adverse ;
- deux ou trois passes rapides vers l’avant ;
- de longs ballons vers les attaquants dans le
dos de la défense adverse.
Les équipes ont systématiquement cherché à
aller rapidement vers l’avant une fois qu’elles
avaient récupéré le ballon.
Les meilleures équipes avait au moins un
joueur extrêmement habile pour ce qui est
de courir balle au pied (ex. : Messi, Robben,
Neymar, Müller (Allemagne, 13), Rodríguez,
Sánchez (Chili, 7).
Toutes les équipes ont eu recours à des
contre-attaques rapides. Trente-quatre des 171
buts marqués lors de cette Coupe du Monde
provenaient d’un jeu de transition rapide ou
d’une contre-attaque. La contre-attaque était
autrefois un outil de l’arsenal d’une équipe,
mais aujourd’hui, certaines équipes fondent
tout leur jeu autour de cette tactique.
Attaquants
Toute bonne équipe est caractérisée par la
qualité de ses attaquants – que ce soit au
niveau de leur activité, de leur personnalité ou
de leurs performances.
Nous avons la chance de voir évoluer une
génération d’excellents attaquants – Neymar,
Messi, Rodríguez, Müller, Sánchez, Benzema
(France, 10), Musa (Nigeria, 7) pour n’en
nommer que quelques-uns. De tels joueurs
sont des atouts inestimables étant donné
qu’ils récompensent l’équipe et concluent ses
actions construites grâce à leur grande classe
individuelle.
Il y a généralement deux types d’attaquants :
- Les attaquants esseulés qui se positionnent
loin dans le camp adverse et se replient en
défense lorsque le ballon est perdu afin de
faire le lien avec le milieu de terrain, par
exemple Fred (Brésil, 9), Giroud (France, 9),
Klose (Allemagne, 11).