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Confederation analysis 91
d’un second carton jaune. Les Catrachos ont
ensuite fait jeu égal avec l’Équateur, mais ont
au final cédé sur un coup de pied arrêté en
deuxième mi-temps. Rapidement menés au
score par la Suisse lors de leur dernier match,
les Honduriens ont concédé une troisième
défaite en autant de matches.
Le niveau des équipes de la CONCACAF a
nettement progressé, celles-ci ayant comblé
une partie de leur retard grâce à un bon
travail de développement et une plus grande
compétitivité au sein de la confédération.
Amérique du Sud
La CONMEBOL, confédération hôte, voulait
ramener le titre mondial dans sa région. Pour
la première fois depuis 1930, l’Amérique du
Sud comptait six représentants.
Le Brésil, pays hôte, n’a pas complètement
convaincu dès ses premiers matches. Son jeu
offensif manquait de fluidité et la défense
laissait entrevoir quelques problèmes de
coordination. Néanmoins, les Auriverde sont
facilement sortis de leur groupe. Contre le
Chili, les hôtes ont été poussés dans leurs
retranchements et se sont finalement qualifiés
aux tirs au but grâce à une performance
exceptionnelle de leur gardien Julio Cesar.
Une bien meilleure performance contre la
Colombie leur a ensuite permis d’atteindre
les demi-finales. Cependant, les hôtes
avaient perdu deux de leurs joueurs clés :
Neymar, blessé, et leur capitaine Thiago
Silva, suspendu. Une pâle prestation assez
incompréhensible face à l’Allemagne a mis
fin aux espoirs de finale des locaux. Lors
du match pour la troisième place, les hôtes
n’ont pas su se remobiliser. Le Chili a été une
des bonnes surprises du tournoi. S’appuyant
sur un pressing constant, une construction
rapide et des contre-attaques redoutables,
les Chiliens ont successivement dominé
l’Australie et l’Espagne et se sont rapidement
qualifiés pour le deuxième tour. Auteurs d’une
prestation remarquable face au Brésil, ils ont
été tout près de l’emporter en prolongations,
mais ils ont finalement été éliminés aux
tirs au but. La Colombie n’a également
connu aucune difficulté pour s’extraire de
son groupe, réalisant même un sans-faute
avec neuf points. En huitièmes, l’Uruguay
n’a lui non plus pas pu contenir les assauts
colombiens. En quarts, le Brésil a cependant
mis fin aux espoirs des Cafeteros, qui se
seront montrés à la hauteur de l’événement.
L’Uruguay était opposé à l’Italie, à l’Angleterre
et au Costa Rica. Défaits d’entrée de jeu
par les représentants de la CONCACAF, les
Uruguayens étaient sous pression, mais ils
ont répondu présent avec deux victoires sur
les nations européennes. La suspension de
Suárez a ensuite réduit les chances de voir
la Celeste progresser dans la compétition, et
cette dernière a été logiquement battue par
la Colombie dès les huitièmes. L’Équateur a
été battu in extremis par la Suisse 2-1 lors
de son entrée en lice. Bien qu’ayant ensuite
battu le Honduras et tenu la France en
échec, les Équatoriens ne sont pas parvenus
à se qualifier pour les huitièmes de finale.
L’Argentine a démarré plutôt timidement,
mais a au final remporté ses trois matches de
groupe notamment grâce à des performances
remarquables de Messi. Bien que dominateurs,
les Argentins ont eu beaucoup de mal à se
défaire de la Suisse en huitièmes de finale, la
décision n’intervenant que dans les dernières
minutes des prolongations. Un but précoce
d’Higuaín a ensuite suffit à l’Albiceleste pour
dominer la Belgique, avant que son portier
Romero ne l’envoie en finale en stoppant
deux tirs au but néerlandais en demi-finales.
En finale, les Argentins ont donné du fil à