Derrière la pandémie dans les communautés autochtones

Niveau Communautaire
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L’histoire de Michelle
Michelle a dix-sept ans. Elle vit seule en ville depuis qu’elle est partie de chez sa tante il y a deux ans.
Elle avait emménagé chez sa tante à l’âge de treize ans. Sa mère avait eu plusieurs copains bons à rien,
et le dernier l’a tuée. Michelle ne s’est toutefois jamais sentie en sécurité chez sa tante : elle buvait
souvent, la battait et lui criait des noms.
En arrivant en ville, Michelle voulait se trouver un emploi à temps partiel pour louer un logement
et finir ses études secondaires. Elle loge chez divers proches et amis. Elle a continué ses études secondaires,
mais elle trouve difficile de ne pas toujours savoir où elle dormira et mangera la semaine
suivante. Elle a récemment rencontré un homme sympa qui lui achète de beaux vêtements et l’invite
au restaurant.
L’histoire de Mary
Mary vit avec le VIH depuis cinq ans. Le plus jeune de ses deux fils est aussi séropositif. Mary envisage
de retourner vivre chez ses parents. Elle trouve de plus en plus difficile de vivre en ville. Ses dépenses
augmentent, mais pas son chèque d’aide sociale. Elle ne se sent pas en sécurité dans ce quartier et
est de plus en plus souvent malade. Mary sait qu’un retour chez ses parents implique qu’elle devra
leur demander de lui faire une place ainsi qu’à ses enfants, dans une maison déjà bien remplie. Elle
s’inquiète aussi de la réaction de la communauté, si quelqu’un apprenait qu’elle et son fils ont le VIH.
L’histoire de Rebecca
Rebecca a enfin décroché l’emploi de ses rêves. Toutefois, personne au travail ne sait qu’elle est transgenre;
elle a l’impression d’être retournée dans le placard. Son milieu de travail se dit ouvert, mais elle
a entendu des remarques homophobes et fausses de ses collègues au cours des derniers mois. Elle
aime son emploi, mais a l’impression de ne pas être authentique en cachant son identité de femme
transgenre fière. Elle ne sait pas quoi faire et son anxiété augmente de jour en jour.
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