Derrière la pandémie dans les communautés autochtones

parties, dans la collaboration et le partage des responsabilités.
• Pour un patient autochtone, un milieu de soins de santé sûr tient compte de ses
antécédents historiques et de ce qu’il est aujourd’hui; il respecte les interactions fondées
sur l’humilité et la réciprocité et permet un échange réciproque d’information.
• Les soins relationnels sont une importante approche autochtone à la provision de
soins de santé; ils englobent les dimensions physique, sociale, émotionnelle et spirituelle
des liens humains.
• Des relations de soins saines favorisent des résultats positifs pour les patients
autochtones qui reçoivent des traitements et du soutien, en particulier s’ils sont
séropositifs au VIH. Sans de telles relations, plusieurs patients abandonnent les soins
car ils se sentent stigmatisés ou jugés.
• Des relations de soins respectueuses reflètent les sept enseignements sacrés :
amour, respect, courage, honnêteté, sagesse, humilité et vérité.
• Les soins relationnels fonctionnent dans un contexte de communication ouverte,
d’acceptation et d’accommodement du niveau de soins désiré par la personne autochtone
vivant avec le VIH. Ils tiennent compte à la fois des soins à court et à long
terme.
Compétence communautaire en matière de VIH
• Les réponses au VIH les plus efficaces sont générées et guidées par des membres de
la communauté.
• Une communauté compétente en matière de VIH a les connaissances et les compétences
nécessaires à prévenir le VIH et à fournir des soins et du soutien aux personnes
vivant avec le VIH et affectées par lui; des lieux sociaux sûrs pour discuter de
l’information sur le VIH et de son impact sur la communauté; une appropriation du
problème; un sens des responsabilités quant à l’apport de solutions; une confiance
en la capacité de réponse adéquate de la communauté; une solidarité; et un accès
à des relations et à des ressources pour aider la communauté à répondre efficacement.
• La réponse au VIH/sida est l’une des nombreuses priorités qui mettent à l’épreuve
la capacité des communautés autochtones. Des problèmes comme l’accès à l’eau
potable, le manque de financement, la croissance de la population, le logement
inférieur aux normes, le chômage élevé et les développements d’extraction de ressources
sont d’importants obstacles à la santé et au bien-être. Ces enjeux requièrent
une attention immédiate.
Autodétermination
• Le rôle important des personnes vivant avec le VIH – en particulier les jeunes – et
des communautés affectées par le VIH dans les réponses au VIH est reconnu dans
le Principe de l’implication accrue des personnes vivant avec le VIH (GIPA) de la
Déclaration de Paris et dans la Déclaration d’engagement de la Session extraordinaire
des Nations Unies consacrée au VIH/sida.
• Une implication active et significative des personnes vivant avec le VIH et des
communautés affectées contribue à ce que les programmes, services et politiques
soient culturellement compétents et pertinents, donc efficaces; à ce qu’ils renforcent
la compétence communautaire en matière de VIH; et à ce qu’ils favorisent la
résilience des individus impliqués.
• L’autodétermination autochtone se produit lorsque l’individu et la communauté
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