Derrière la pandémie dans les communautés autochtones

Violence sexiste
• Des taux élevés de violence sexuelle et raciale se rencontrent parmi les femmes et
les filles autochtones. Ceci inclut des abus physiques, émotionnels et sexuels, de la
part de partenaires intimes ou de membres de la famille; la violence à l’égard des
travailleuses sexuelles autochtones; l’intimidation et les abus verbaux; le viol; et le
fait d’être témoins de violence à l’égard d’autres femmes autochtones.
• À l’échelle mondiale, les femmes indigènes sont victimes de violence sexuelle à des
taux alarmants; ceci peut être considéré comme le prolongement de la colonisation
perpétuelle, du racisme, du militarisme, du déplacement, et des modèles de développement
économique qui déclenchent la pauvreté.
• Les tentatives de répondre à la violence sexiste et de la contrer doivent intégrer la
participation significative des femmes autochtones, elles-mêmes, se basant sur leur
vision holistique du bien-être et sur leurs réalités sociopolitiques.
Système de protection de la jeunesse
• Plusieurs Autochtones qui vivent avec le VIH et/ou qui appartiennent à des groupes
particulièrement vulnérables à le contracter (comme les femmes, les travailleuses et
travailleurs sexuels, les personnes qui s’injectent des drogues, les jeunes de la rue)
ont été en foyer d’accueil lorsqu’ils étaient enfants et jeunes.
• Les jeunes Autochtones, en particulier les enfants des Premières Nations, sont
encore présents de manière disproportionnée dans le système de protection de la
jeunesse, au Canada.
• Pauvreté, toxicomanie et piètres conditions de logement sont citées comme des
facteurs clés des taux élevés d’enfants autochtones confiés au système de soins. Ces
facteurs doivent être pris en considération dans le contexte structurel plus général
qui est relié aux conditions socioéconomiques des peuples autochtones, et dont les
résultats ne sont pas tout à fait un reflet de lacunes personnelles.
• Une fois confiés à des soins sociaux, il est fréquent que les enfants autochtones
vivent encore d’autres traumatismes. Ils peuvent être séparés de leur famille, de
leur communauté et de leur culture, ce qui finit par engendrer des sentiments
d’abandon, une faible estime de soi et de piètres compétences sociales, nécessitant
alors des mesures de soutien additionnel pour se préparer à réussir à l’âge adulte.
Troubles mentaux, abus de substances et dépendance
• On observe dans les communautés autochtones des taux élevés de dépression, de
suicide, d’abus de drogue et d’alcool, ainsi que de dépendance. Les jeunes Autochtones
sont particulièrement touchés.
• Ces taux élevés sont liés aux expériences historiques et actuelles, de la colonisation,
et sont aggravées par le racisme et par l’exclusion sociale et économique.
• Certaines personnes se tournent vers la drogue et l’alcool afin de faire face aux stress
immédiats de la vie dans la pauvreté et aux injustices historiques et contemporaines
qui les empêchent de vivre dans de dignes conditions.
• L’abus de drogue et d’alcool contribue à des comportements sexuels à risque, y compris
des rapports sexuels non protégés.
Accès aux soins de santé
• Plusieurs personnes autochtones vivent en milieu rural et isolé, et n’ont pas grand
accès à des établissements de soins de santé et professionnels de la médecine
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