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accompagnement-startup-au-quc3a9bec

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développer une stratégie d’<strong>accompagnement</strong> des <strong>startup</strong>s basé sur un simple sondaged’opinion, comme c’est le cas avec l’indice entrepreneurial québécois (IEQ) i .Plusieurs voient les entrepreneurs comme formant un tout, alors que l’entrepreneuriatest très segmenté. Il y a des entrepreneurs par nécessité, par opportunité, destravailleurs <strong>au</strong>tonomes, des artisans, des PIC, des CAP 6 ... Plutôt que diriger les effortsvers les entrepreneurs qui ont le plus de potentiel, nous avons tendance à diluer nosressources, en multipliant les organismes d’aide et en visant d’abord le volume surtoutes les composantes de la chaine entrepreneuriale. Chaque année, il y a à peu près<strong>au</strong>tant d’entreprises qui se créent, qu’il y en a qui disparaissent. La très grandemajorité des entrepreneurs, environ 8 sur 10, visent des marchés loc<strong>au</strong>x dans dessecteurs peu innovants. Parce que les conditions économiques ne leur permettent pasde demeurer à l’emploi, ils créent des entreprises par nécessité.En misant d’abord sur le volume et la création tous azimuts d’entreprises, unprofessionnel en développement économique <strong>au</strong>ra peut-être <strong>au</strong> cours de sa vie aidédes centaines d’entrepreneurs à se lancer en affaires, sans pour <strong>au</strong>tant avoir réussi àcréer un impact significatif dans le développement économique de sa commun<strong>au</strong>té.Plutôt que tenter d’aider tout le monde, on doit multiplier nos efforts afin d’encouragerceux qui désirent enclencher une démarche d’innovation et faire croitre leur entreprise.Ce type d’entreprise constitue d’après moi le principal défi du développementéconomique.Les <strong>startup</strong>s et le développement économiqueSelon une étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations(CIRANO), quelque 44 % des entreprises qui ont reçu du capital de risque ont été vendues àdes intérêts étrangers, principalement des Américains, contre 34 % qui ont été cédées à desacheteurs canadiens. Dans seulement 13 % des cas, les entreprises sont demeuréesindépendantes en faisant leur entrée en Bourse. Les chercheurs ont ensuite examiné deplus près 14 PME technologiques québécoises qui ont été vendues à des entreprisesétrangères. Aujourd’hui, six d’entre elles n’ont plus <strong>au</strong>cune activité <strong>au</strong> Québec.Nous sommes là pour faire du développement économique. Contribuons-nous à envoyernos meilleures entreprises à l’étranger? Jouons-nous pleinement notre rôle en matièred’<strong>accompagnement</strong>? Devons-nous changer notre façon de faire pour assurer des retombéesdurables?6 Marchesnay (1994) a présenté les typologies PIC et CAP concernant les dirigeants.11

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