.Une bonne pratique : le panel commun<strong>au</strong>taireLes entrepreneurs ne peuvent maitriser toutes les fonctions d’une entreprise, et ce, mêmeen les formant. Afin de les compléter, les entrepreneurs doivent bien s’entourer. Lespremiers rése<strong>au</strong>x d’affaires sont très importants. Un panel de 20 à 30 personnesexpérimentées possédant un bon rése<strong>au</strong> de contacts, permet de dénouer les problèmes,diminuer les contraintes, en plus de fournir des contacts et des informations clés dans toutela triade de la gestion.Ce panel commun<strong>au</strong>taire est composé de leaders de la commun<strong>au</strong>té, des entrepreneurs,des conseillers municip<strong>au</strong>x, de professeurs, ou même d’activistes. Leurs connaissancespeuvent être d’intérêt général ou encore spécifiques <strong>au</strong> marketing, <strong>au</strong>x technologies, à lacomptabilité… Bref! Des gens qui veulent faire une différence dans leur commun<strong>au</strong>té, en quidécident d’aider les entrepreneurs tout à fait gratuitement.Les rencontres de deux heures de panels permettent <strong>au</strong> facilitateur de soumettre desquestions qui préoccupent ses clients. Ces derniers <strong>au</strong>raient pu éventuellement trouver uneréponse, mais jamais <strong>au</strong>ssi rapidement et avec <strong>au</strong>tant de richesse de connaissance réuniten même temps. Lors de ces rencontres, le jugement n’est pas permis, juste le désir d’aider,et de contribuer à la réussite entrepreneuriale et <strong>au</strong> dynamisme de la commun<strong>au</strong>té.80
Étude de cas : Sam BatQuand l’enthousiasme est plus fort que la raison!Le claquement sec résonne dans le stade, c’est un coup de circuit. Plus d’une centaine dejoueurs de la Ligne majeure de baseball utilise un des bâtons produits par Sam Holman del’entreprise canadienne Sam Bat. Sam Holman est manifestement un entrepreneur de type PIC(pérennité, indépendance, croissance). Vêtu d’une salopette, il aime faire visiter son usine, safierté. À l'écouter, on sent l’amour du produit, comme si chacun de ses bâtons de baseball estfaçonné à la main, du pur artisanat. Or, sa manufacture se révèle plutôt bien organisée. On ytrouve des ordinateurs, de séchoirs à bois innovateurs et des tours <strong>au</strong>tomatisées. Il aime pardessustout, c’est le contact direct avec ses clients, les conseiller et adapter le bâton quirépondra le mieux à leurs besoins.Qu’est ce que ses bâtons de baseball ont d’exclusifs? Il a inventé une façon de les rendre plussolides. Son secret? Plutôt qu’utiliser le frêne comme la plupart des bâtons, ceux-ci sontfabriqués à partir d’érable à sucre. La balle voyage ainsi plus loin et le bâton brise moinssouvent. Deux caractéristiques recherchées par les joueurs de la ligue majeure de baseballcomme Barry Bond, Sammy Sossa et des centaines d’<strong>au</strong>tres qui désirent <strong>au</strong>gmenter leurmoyenne <strong>au</strong> bâton!Menuisier à la retraite pour le Centre national des Arts d’Ottawa, il en connait déjàpassablement sur le bois, les essences et leurs propriétés. Son aventure débute par unejournée de printemps, Sam était confortablement assis dans sa brasserie préférée le Mayflower,avec son ami Bill MacKenzie, alors dépisteur pour club de baseball les Rockies du Colorado. Ladiscussion tourne vite <strong>au</strong>tour du baseball et de la fragilité des bâtons. Chaque joueur en briseenviron 72 par année, ce qui fait baisser leur moyenne. Une simple question de Bill allait toutdéclencher. « On brise trop de bâtons. Penses-tu que tu peux trouver une solution? » Le défi del’innovation était lancé! Rapidement, les caractéristiques de l’érable attirent son attention. Si lasolution était évidente, la concrétiser est une tout <strong>au</strong>tre affaire. La réponse se trouvait derrièrede nombreuses heures de travail. Ses lectures touchaient des thèmes <strong>au</strong>ssi variés que laphysique du baseball, les règles de la Ligue majeure de baseball, les 219 brevets de bâtons, lesarbres du Canada ou encore le guide des standards des ingénieurs civils. Son immersion, afinde tout connaître de ce domaine l’amène à visiter le bure<strong>au</strong> des brevets, la librairie du Conseilcanadien du bois et les divers centres de recherche spécialisés. Pour un passionné du bois, lesrecherches n’arrêtent jamais.81
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