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1.2. Les mythes de l’entrepreneuriatDe nombreux mythes circulent <strong>au</strong> sujet de l’entrepreneuriat. La société, les médias, lesgouvernements et même certains organismes d’<strong>accompagnement</strong> entretiennent cesmythes. Il est facile de prendre des décisions basées sur une perception erronée duphénomène entrepreneurial. Il est temps de déboulonner certains de ces mythes. Envoici quelques-uns :Le mythe du retard culturelLe Québec possède une culture entrepreneuriale riche lorsqu’on la compare avec lespays avec des économies similaires. Il accuse cependant un retard lorsqu’on lecompare avec le reste du Canada (ROC). Pour diminuer cet écart, nous avons besoinsde nouvelles entreprises innovantes qui visent la croissance et qui sont orientés versl’exportation.Pour lancer de telles entreprises, les Québécois n’ont pas moins de connaissances, dedésirs, de mentors ou de capital humain que le reste du Canada. D’ailleurs, les jeunesQuébécois ont un intérêt plus marqué pour les affaires que les jeunes Canadiens. C’estprincipalement pour une question d’argent que les Québécois sont moins nombreux àse lancer en affaires. La majorité des jeunes Québécois n’a simplement pas les moyensde se lancer en affaires.L’accès <strong>au</strong>x capit<strong>au</strong>x de départ provenant de leur épargne personnelle ou en faisantappel à leurs proches est le réel problème. Il f<strong>au</strong>t en moyenne 25 000 $ de capitalpersonnel pour se lancer en affaires. Un Américain réunira cette somme en un peu plusde sept ans. Un Canadien réussira à accumuler suffisamment d’épargne en 17 ans,tandis qu’un Québécois, avec ses maigres 975 $ d’épargne par année, <strong>au</strong>ra besoin detoute une vie pour y parvenir 10 . Les Québécois (leur famille) sont plus p<strong>au</strong>vres que leursvoisins et cela handicape leur capacité d’entreprendre. Dès qu’ils réussissent à trouverun peu d’argent, ils créent des plus petites entreprises et plus précaires parce qu’ils ontdes moyens plus limités. Moins de richesse disponible signifie <strong>au</strong>ssi moinsd’opportunités intéressantes à poursuivre.Ce n’est pas le rôle de l’État 11 de tenter de pallier <strong>au</strong> manque de capit<strong>au</strong>x de départ, enaccordant plus de subventions. Et surtout pas en prenant les risques à la place desentrepreneurs. En créant une culture du « tout m’est dû », on rend les gens moinsproductifs, moins créatifs et moins confiants. Le manque d’argent est une contrainte10 http://qe.cirano.qc.ca/theme/revenus_et_inegalites/sante_financiere_des_menages11 Scott Shane, Why encouraging more people to become entrepreneurs is bad public policy.19

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