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de l’offre d’études est restée la même. Nous devons donc continuerd’améliorer nos programmes d’études, davantage axés maintenantsur les objectifs de qualification des étudiants.Et quels sont les avantages du modèle de Bologne pour les étudiants ?Ces avantages sont surtout au nombre de deux : premièrement, unemeilleure transparence de la structure de l’étude qui, de la sorte,devient plus facile à planifier pour les étudiants et, deuxièmement,son harmonisation au niveau de l’Europe qui devrait favoriser lacomparabilité et la mobilité. Je dis « devrait » car les résultatsobtenus jusqu’à présent sont plutôt décourageants, en particulier ence qui concerne la mobilité, qui n’est meilleure ni au niveau nationalni sur le plan international.Parallèlement au modèle de Bologne, la Suisse a également introduitl’European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) visant àfaciliter la reconnaissance des prestations d’études effectuées dansd’autres institutions. Peut-on déjà dire comment ce système fonctionneen Suisse ?Je complète la réponse que je viens de donner ci-dessus : il resteencore trop de divergences entre nos universités quant à la quantificationdes prestations d’étude. Elles sont en partie inévitablesdu fait que l’ECTS est un système dont l’unité, le point crédité,est défini selon les prestations attendues d’un étudiant idéal durant30 heures. Ce système peut naturellement être interprété différemmentpour chaque filière d’étude ou dans chaque université. La reconnaissancede prestations d’étude fonctionne bien, mais leur comparabilitén’est pas encore assurée. C’est la raison pour laquelle nous visons,pour ces prochaines années, à une meilleure harmonisation quantitativede ces dernières.L’ancien surveillant des prix Rudolf Strahm a remarqué cet été, dans uneinterview, que la réforme de Bologne avait été appliquée sans que le peuplen’en prenne vraiment conscience. Cette réforme a-t-elle été mise en placede manière antidémocratique?Sans que le peuple en ait conscience d’accord, mais en tout cas pasde manière antidémocratique. Dans presque tous les pays européenscomme en Suisse, la déclaration de Bologne a été signée par desreprésentants politiques démocratiquement légitimés, à savoir par lesministres de la culture, chez nous par le secrétaire d’Etat chargé dela formation et de la recherche. Cette procédure n’avait rien desurprenant, elle était conforme aux procédures ordinaires d’unedémocratie. En fait, ni le peuple au sens propre, ni le mondeacadémique n’ont participé de manière active à cette décisionpolitique. Cela fut bien ainsi, sans quoi nous aurions vécu une trèslongue polémique sans beaucoup de résultats concrets, comme celasemble être le cas dans certains pays voisins.Selon monsieur Strahm, l’EPF aurait quelque peu traîné les pieds du faitque le titre d’ingénieur EPF manifeste plus de valeur qu’un bachelor.La réforme en est-elle affectée ?Je ne le pense pas. Les écoles polytechniques fédérales ont appliquétrès rapidement et avec beaucoup de succès la réforme de Bologne,certainement sans la dénaturer. On ne saurait comparer le titre d’ingénieurà un bachelor qu’on obtient après trois ans d’études académiques. Ils’agit de deux niveaux totalement différents.Monsieur Strahm déplore aussi que l’« employability » fasse défaut àde nombreux universitaires après leurs études ; ils n’auraient pas lesqualifications demandées par le marché du travail. Quel est l’avis de laCRUS à ce sujet ?L’objectif premier des études universitaires n’est pas, comme c’estplutôt le cas pour les hautes écoles professionnelles, de recevoirune qualification professionnelle mais d’obtenir une formationscientifique susceptible de se répercuter en diverses formes sur lemarché du travail. Il va de soi que la CRUS a un grand intérêt à ce queles étudiants et étudiantes des universités suisses puisent entrer avecsuccès dans le marché du travail et nos statistiques montrent quec’est majoritairement le cas. Par ailleurs, le fait que les programmesd’études s’oriente toujours davantage sur les objectifs de formationaccroît aussi leur compatibilité avec le marché du travail. Voilà unautre avantage de la réforme de Bologne.La Conférence des Recteurs des Universités Suisses (CRUS)Case postale 607 - CH-3000 Berne 9Tél. : +41 (0)31 306 60 36 - Fax : +41 (0)31 306 60 50Email : stauffacher@crus.ch - Website : http://www.crus.ch11Swiss Label UNTERRICHT - ERZIEHUNG - AUSBILDUNG - Dezember 2008

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