september-2011

Photography: Getty
Lennox still uses clothes to
help get the message across,
but these days – when she’s
not picking up an OBE in a
purple taff eta frock – it’s most
likely to be in a black T-shirt
with HIV Positive blazoned
across the front. It’s a
statement of solidarity, an
attempt to alleviate the
stigma suff ered by those with
the disease.
In December 2007, Lennox
launched her own campaign
to raise awareness of the
devastating impact of HIV
and AIDS on women and
children particular. She
recorded Sing with a host of
leading female artists
including Madonna and
Shakira to raise money for the
Treatment Action Campaign.
The seed of Sing had been
planted four years earlier, when
she took part in the inaugural
concert for Nelson Mandela’s
46664 campaign, and heard him describe the
HIV pandemic as a genocide, aff ecting women
and children on an indiscriminate scale. “I
thought, ‘Where have I been, why didn’t I know
this?,’” she says, with feeling.
She agrees that the strength of her reaction
came partly from being a mother (she has also
suff ered the heartbreak of a stillbirth). But she is
passionate about women’s rights in general –
and reclaiming the word “feminism” so that it
ceases to be synonymous with hating men.
“There are so many things that are completely
disparate, that make you think, ‘Oh my God, of
course I’m a feminist,’” she says. “Women’s rights
need to be right at the centre of the agenda again, and
not just in the West.”
Lennox
with Dave
Stewart at the
height of the
Eurythmics’
success in
1985
Dave Stewart et
Annie Lennox,
à l’époque
Eurythmics
en 1985
Lennox says her passion for campaigning and writing
music come from the same place, namely, “just being
curious about life, and feeling sometimes impotent, and
responding with a creative urge, and not knowing where
that’s going to take me”. She’s not necessarily asking
people to support her own campaign, however, but to
feel inspired and take their own steps.
“The world is full of challenges. If you’re living with
resources, get engaged, that’s all I’m saying.”
The House of Annie Lennox is at the V&A from September
15 to February 26. Postmodernism: Style and Subversion
1970-1990 runs from September 24 to January
15. For more details, see vam.ac.uk;
annielennoxsing.com; see page 106 for Eurostar
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puritaine, dit-elle. Mais je n’aime
pas voir les femmes se représenter
par un stéréotype sexuel éculé et que
ce cliché occulte toute créativité. »
Un autre aspect de notre culture
moderne de la célébrité la laisse
perplexe : la télé-réalité, qu’elle trouve
nauséabonde. « C’est devenu tellement
générique. Il n’y a aucun intérêt làdedans
au-delà du désir de célébrité et
de richesse. Tout y est si laid, tourné
vers l’immédiateté. »
Elle se sert toujours des vêtements
pour véhiculer ses messages, mais le
plus souvent (sauf quand elle reçoit
sa décoration de l’Ordre de l’Empire
britannique dans une robe de taff etas
violet) des T-shirts noirs frappés des
mots HIV Positive (« séropositif »), en
solidarité avec les porteurs du virus,
souvent stigmatisés.
En 2007, dans la foulée de Sing,
enregistré avec d’autres chanteuses
comme Madonna et Shakira au profi t
de l’organisme Treatment Action
Campaign (TAC), elle a donné le
coup d’envoi de sa campagne de
sensibilisation aux conséquences dévastatrices du VIH et du
SIDA sur les femmes et les enfants.
L’origine de cette campagne est à trouver quatre ans plus
tôt : à l’occasion du concert de lancement de la campagne
46664 de Mandela, elle l’entend comparer la pandémie à un
génocide frappant sans merci femmes et enfants. « Je me suis
dit : ‘Comment se fait-il que je n’aie pas été au courant ?’ », se
rappelle-t-elle, visiblement émue.
Sa maternité, elle en convient, explique en partie l’ampleur
de sa réaction (elle a également connu le traumatisme
d’accoucher d’un enfant mort-né). Mais les droits des femmes
en général la passionnent et pour elle le mot « féminisme »
ne doit plus être synonyme de haine des hommes. « Il y a
tellement de choses complètement inégalitaires, qui font
dire ‘Mon Dieu… bien sûr que je suis féministe’, dit-elle. Il
faut remettre les droits des femmes à l’ordre du jour, et pas
seulement en Occident. »
Ses passions de l’engagement et de la musique ont, d’après
elle, la même origine : « ma curiosité de la vie, le sentiment
d’impuissance parfois et la réponse par un élan créateur,
sans savoir où ça va me mener ». Plus qu’un soutien à son
œuvre caritative, elle souhaite que chacun s’en inspire pour
trouver son propre engagement. « Le monde est plein de défi s
à relever. Si vous avez les ressources nécessaires, engagezvous,
voilà mon message. »
The House of Annie Lennox, au V&A du 15 septembre au 26
février. Postmodernism: Style and Subversion 1970-1990, du
24 septembre 2011 au 15 janvier 2012. Pour plus
d’informations, voir vam.ac.uk ; annielennoxsing.com;
voir p.106 pour un Eurostar Plus promotion – deux
entrées pour le prix d’un
metropolitan 73