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par la crise économique de ces dernières<br />

années, le magasin a récemment été racheté par<br />

le fonds d’investissement BlueGem Capital pour<br />

32 millions de livres. Une performance d’autant<br />

plus remarquable qu’il était alors en pleine<br />

rénovation, une véritable « renaissance » en six<br />

mois à 10 millions de livres qui a vu l’arrivée<br />

de rayons chaussures, lingerie et hommes, de<br />

nouveaux restaurants et d’un splendide rayon<br />

beauté (au rez-de-chaussée) tout en simplifi ant son intérieur<br />

plutôt encombré.<br />

Franchissez la porte de Great Marlborough Street et vous<br />

êtes immédiatement accueilli par un nouveau rayon beauté<br />

propre et élégant. Plus loin dans le magasin, Vivienne<br />

Westwood, Paul Smith, Alexander McQueen, Helmut Lang et<br />

autres grands noms de la mode côtoient de jeunes marques<br />

comme l’Islandaise Kalda ou le New-Yorkais Tucker.<br />

Le magasin ouvre également ses portes aux jeunes<br />

créateurs britanniques de tous horizons (céramique,<br />

vêtements, meubles, argenterie…) lors de journées Best of<br />

British où ils peuvent présenter leur production. Le plus<br />

gros succès reste cependant la ligne de tissus imprimés de<br />

la marque : mis en valeur, ils se vendent mieux. Juste retour<br />

des choses car, depuis toujours, qui dit Liberty dit tissus.<br />

Arthur Lasenby Liberty, qui fonda le magasin, était drapier<br />

dans le Buckinghamshire. Dans les années 1860, il se lança<br />

dans l’import de textile depuis le Japon et l’Orient, avant<br />

d’ouvrir en 1875 un magasin sur Regent Street vendant<br />

soieries, éventails et mobilier. Il compta bientôt dans sa<br />

clientèle Edward Burne-Jones, Dante Gabriel Rossetti, James<br />

Whistler, qui y achetaient les tenues de leurs modèles et leur<br />

mobilier et d’autres artistes, notamment Oscar Wilde.<br />

La fi n du XIXe Left : Liberty’s<br />

managing<br />

director, Ed<br />

Burstell<br />

À gauche :<br />

Ed Burstell<br />

le directeur<br />

général<br />

de Liberty<br />

siècle mit Liberty au centre des mouvements<br />

artistiques des Esthètes et Arts & Craft s épris de méthodes<br />

artisanales et décoratives traditionnelles. Ils trouvèrent un<br />

écho chez Liberty, dont les tissus signés William Godwin<br />

et William Morris, créateurs de premier plan, pouvaient<br />

être transformés en robes, chemises, housses ou autres<br />

nappes. Depuis, Liberty n’a jamais cessé de rimer avec<br />

beaux imprimés.<br />

Ed Burstell explique : « Liberty a toujours été indissociable<br />

de ses tissus. Connus dans le monde entier, ils sont le cœur et<br />

l’âme de notre entreprise. Les tissus et les articles imprimés<br />

constituent notre principal chiff re d’aff aires. »<br />

Directrice artistique de Liberty Art Fabrics, Emma<br />

Mawston produit chaque année deux collections de tissus<br />

comportant chacune 40 imprimés uniques vendus au<br />

mètre qui deviendront ensuite vêtements, housses de<br />

coussin etc. Dessinée par des musiciens ou infl uencée par<br />

des couvertures d’albums mythiques, la collection de cet<br />

automne a été baptisée Liberty Rocks.<br />

« Liberty a toujours été associé aux imprimés à petites<br />

fl eurs, dit-elle. Avoir une identité forte est une bonne chose,<br />

car les gens vous connaissent, mais j’ai toujours eu envie<br />

d’explorer d’autres directions. J’adore les Esthètes, leur<br />

inventivité. Je connaissais leurs liens avec Liberty. C’est pour<br />

cette raison que nous essayons sans cesse de repousser les<br />

metropolitan 85

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