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Ralph Krips<br />
réductions d’effectifs dans la sidérurgie des<br />
années 80 et la sous-traitance qui en<br />
découle, sont venus s’ajouter des services qui<br />
entourent ces produits. La concurrence s’est<br />
également adaptée à cette mutation en proposant<br />
des services après-vente mais l’entreprise<br />
a su se différencier proposant le service<br />
le plus complet du marché.<br />
Ainsi, de la vente d’un équipement découlait<br />
un accompagnement personnalisé, les<br />
conseils pour acquérir l’appareil le plus adéquat,<br />
l’entretient durant son cycle de fonctionnement,<br />
sa modernisation en fonction<br />
des règlementations mais aussi la nacelle élévatrice<br />
pour y accéder, les équipements de<br />
protection antichute et la formation du personnel,<br />
ce qui a poussé l’entreprise à devenir<br />
un organisme de formation agréé. C’est en<br />
sommes la solution la plus complète qui a<br />
trouvé échos auprès de clients qui sont prêts<br />
àpayer un certain prix du moment qu’ils ne<br />
se préoccupent plus de certains détails. Le<br />
leasing opérationnel et la solution clé en<br />
main sont l’une des évolutions du marché et<br />
c’est le modèle commercial que suit l’entreprise.<br />
Une vision luxembourgeoise<br />
Àl’heure de la rédaction de ses lignes, le<br />
ministre de l’Economie a récemment déclaré<br />
que le pays allait rentrer dans «la troisième<br />
révolution industrielle». Carlo Thelen,<br />
Directeur général de la Chambre de<br />
Commerce, se réjouit également que le pays<br />
suive cette théorie du prospectiviste Jeremy<br />
Rifkin qui vise à faciliter la transition vers un<br />
nouveau modèle économique, interconnectée<br />
et durable. Implanté à deux pas de<br />
Belval, le chef d’entreprise ne pouvait échapper<br />
à la question de ce changement économique<br />
que connaît le pays.<br />
Historiquement parlant, la richesse économique<br />
de Luxembourg repose sur l’industrie et<br />
Ralph Krips souhaiterait que les pouvoirs<br />
politiques ne l’oublient pas car «c’est ce qui<br />
apermis au pays de devenir l’important centre<br />
financier que nous sommes actuellement».<br />
Il est inquiet de la désindustrialisation<br />
actuelle car dans un pays comme le nôtre, «il<br />
faut un tissu économique diversifié dans différents<br />
secteurs et la sidérurgie a prouvé jadis<br />
qu’une économie basée sur un secteur<br />
monolithique est risquée».<br />
Le monde financier actuel est complexe,<br />
ambigüe, incertain et instable, la mixité économique<br />
est alors une stabilité qui permet de<br />
mieux gérer les crises: «Je trouve les initiatives<br />
qui mises sur l’innovation très bonnes<br />
mais le Luxembourg ne deviendra pas pour<br />
autant une deuxième Silicon Valley».<br />
Rappelons que l’artisanat est le premier<br />
employeur du pays.<br />
<strong>LG</strong> - Novembre 2015<br />
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