Medicina Clínica 1950 (pdf) - Museo Archivo Histórico | SEN ...

Toruo XV
Nú¡n*. 5 - 1950 J. A. B¡nnÉ. - Atrophies 'par répercusion symparhique 327
LES ATROPHIES PAR RÉPENCUSION
SYMPATHIQUE RÉFLEXE DANS LES
LÉSIoNS PÉRIPHERIQUES
Prof. J. AraxtN,DRE B.rnnÉ
Profesor d,e Clínica ,\euro1ógica de la Facultad de Strasbourg
Socio Houorario de ra Sociedad Bspañ,o'a de Neurologíá
Nous voici réunis pour féter la naissance officielle
d'une Société Espagnole de Neurologie" et
pour célébrer en méme temps l'anniversairé d'un
Savant qui a honoré grandement Ia Neurologie mondiale
toute entiére.
L. BenRAeuER-RovrRALrA a présenté á de nom-
breuses reprises á nos Congrés fiangais, dont il était
fidéle_s, l]q 4t dans beaucoup d'áutres pays dont
il était I'hdte honoré, er dans de nombr"oi"i publications,
des travaux solides et des idées originales.
Une des caractéristiques du tempérament ¿J. Be-
RRAeUER-RovrRALTA, aura été de juger les faits á
la lumiére de son intelligence personnelle, de saisir
des relations entre certains phénoménes qui avaient
échappé i ses devanciers, de camper des maquettes
qui auraient pu étre coulées dani le bronze, et de
défendre avec ardeur et lumineusement des conceptions
dorrt quelques-unes purent surprendre i une
époque, qui sont devenues classiques aujourd'hui.
- Tout á l'heure, en vous traitant le sujet que j,ai
choisi pour cet entretien, j'aurai l'occasior, á" lrlrc
redire son nom puisque, dans le domaine oü je me
suis engagé depuis quelques trente années, il fit
lui-méme des incursions, ayant compris de son cdté
que certains faits singuliers devaient recevoir I'acceptation
de principe des Cliniciens, susciter des
études attentives, et qu'on devait méditer sur eux
pour les comprendre, au lieu de les rejeter comme
des cas dénués d'intérét parce que singuliers et hors
série. Comme s'il y avait en pathologie des exceptions
négligeables! Comme si les exceptions
n'étaient pas depuis toujours soumises á des régles
qui attendent seulement des hommes la formule simple
et stylisée qui leur convient.
Oui, L. B.mnlgurn-Rovrnar-rl a été un grand
Neurologiste, un de ceux qui, dans chaqo" -puyr,
marquent toute une période de leur empreinte, et
dont les générations répétent le nom avec admiration
et déférence, Iisent et relisent Ies écrits pour
y puiser un enseignement, une méthode, un exemple,
lorsqu'ils n'ont p&s, comme notre cher Ami
Benn.Lqurn-FnnnÉ et le jeune Secrétaire de cette
Séance Inaugurale, Bann.l,qurR-BoRDAS, l'avantage
inestimable de participer de la méme glorieuse hérédité.
Messieurs, je tiens maintenant á vous transmettre
de la part dá ia Société d,e Neurotogi" i"-i;rit; i;;;:
ORICINALES
pression de la joie qu'elle éprouve á apporter ses
compliments fraternels á la Société que vous fondez
aujourd'hui á Barcelone.
Son President, empéché, rn'a prié d,étre non seu_
_
lement Ie délégué officiel de Iá Société de paris,
mais son interpréte pour vous assurer de sa trés
sincére sympathie et vous laisser entendre le plaisir
qu'il aurait eu lui-méme á célébrer le nom et la
mémoire de L. Bmnlquen-Rovner-r¡,.
Messieurs, je vais ;; :-noser les principales
formes, ou du moins les formes individualisées
jusqu'á ce jour, d'un groupement nosographiqtre
récent, pour Iequel j'ai proposé le nom de: Trow
bl.es neruettx rétlexes, efrterlso-progressit's, par irrí.
tation périphérique, let plus souuent tra,umatique.
Ces troubles sont trés particuliers, et tous ceux
qui en ont observé des exemples avant nous, ¿ différentes
périodes, ont été frappés par leur singularité.
Il n'a manqué á nos devanciers que d,en voir
un nombre suffisant, de reconnaitre leur ressemblance
profonde sous des aspects trés dissemblables,
d'en faire le rapprochement synthétique, et d'avoir
la petite audace de les mettre dans un casier spécial,
sous une étiquette unique. Favorisé par les circonstances,
nous avons pu présenter, en L945, une étude
d'ensemble sur les Troubles nerveux réflexes extenso-progressifs,
dont nous avions décrit le premier
exemple typique en 1919.
C'est incontestablement de quelques exemples de
la forme d'atrophie généralement progressive, unilatérale,
consécutive á des traumatismes des membres,
qui s'est occupé L. BARneeuER-RovTRALTA ( *),
et les signes cliniques qu'il a fournis de l'évolution
de l'atrophie, correspondent bien i la forme que
nous avons nous-méme classée parmi les diverses
physionornies des T. E. P.
L'auteur, qui avait nettement distingué cette atrophie
généralement unilatérale de I'atrophie numérique
de Kr.lppu., ainsi que de l'atrophie médullaire
et névritique connues antérieurement, -rapportait
l'atrophie musculaire á des troubles sympathiques
d'origine endocrinienne.
Nous sommes convaincu que le Sympahtique joue
un rdle trés important dans l'extension spéciale de
l'atrophie musculaire mais le r6le endocrinien ne
nous apparait pas nettement.
Nous tenions á faire cette mention du travail de
L. B¡nnaeuER-RovrRALTA, avant de passer á la description
générale des troubles extenso-progressifst
tels que nous les comprenons.
t__
('') B¡nn¡euEn-RovrRALrA L. : Contribución al estudio de los
síndrs¡1s5 endocrino-si-páticos. Atrofia gebcfaiizada hemil¿¡"ral.
Re1)isto Médico de Barcelona, r, rgzi. (Nota de la Soc¿¿,ttail,
Esbañolo ile Neuro oglo).