Medicina Clínica 1950 (pdf) - Museo Archivo Histórico | SEN ...

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330 que des signes essentiels faisaient défaut, que l'évolution depuis le début (traumatique) jusqu]á l,arrét spontané ou thérapeutique, était bien spéciale. Nous Wrlsons qu'il faut retirer de certq,íns Cadres Classiques das > qu,'on y a indú,meni intégrées. Ces formes cliniques (anormales> appartiennent en fait á un autre chapitre, protéifor*e áanu doute, mais d'une grande homogénéité fonciére: celui des Troubles Extenso-progressifs, aprés traumatimes souvent minimes de l'extrémité d'un membre. VI. P¡.rnocÉnrE DE crs TRouBLES.-La patho. génie réf]exe nous est apparue d'emblée com-me la plus vra_isemblable. La rapidité mém,e du dévelop- pement des phénoménes, leur ressemblance avec d-es lait¡ nous €Jroupés: La l¿," Loi: est pour nous La, 2¿^" Loi: phénoménes. reproduits expérimentalernent (Pr. Ar.annr, de- Liége), leur mode de propagation -toujours le méme- nous ont paru étre des caractérés frappants et esscntrels sur lesquels nous pouvions fon- der une famille ncruvelle. Les lois de propagation des réflexes par Prlücon régissent parfaitement les Mnnrc¡x¡ Clíxrcl formulées faits que Loi de la conduction homolatérale, le plus souvent en action. Loi de symétrie, convient á certains La 3é^" Loi: De I'inégalité des réponses de chacun des c6tés du corps, le cdté primilivement irrité réagissant toujours d'abord et davantage, srapplique ég,alement i certains exemples que nous avons recueillis. Mais, et c'est li la surprise qui nous était ménagée en lisant le travail de Prr.ücsR dans son texte original: c'est en se basant en partie sur des exemples cliniques publiés par RoMsnnc: par Dlr.rBN- 'BACIr, par DueuyrREN, par W'nm Mncnrr.r,, et qui sont i nos yeux des cas typiques de Troubles Extenso-progressifs di-homoméliques , que Prr.ücER a dégagé ses lois sur la propagation des actions réflexes. La nature de cette action réflexe demandera des précisions nouvelles: si nous savons bien quel est le mode de cheminement et d'extension des troubles, nous ne pouvons expliquer encore exactement quelles voies nerveuses sont suivies, pourquoi exclusiveme¡.t lr:s voies de la douleur dans un cas, -pourquoi celles qui troublent les sensibilités thermiques et douloureustrs, dans d'autres,- pourquoi celles qui provoquent des amyotrophies et des contractins fibrillaires, ou enfin qui perturbent d'une certaine maniére le.s voies motrices pyramidales et les voies sensitives générales. Il nous reste beaucoup á faire pour épuiser le travail commencé. Mais les matériaux rasemblés nous paraissent former un groupe réellement homogéne; le mode de propagation nerveuse qu'ils démontrent est indubitable. C'est aux cliniciens, aux physiologistes, aux anatomo-pathologistes, á ajouter Torvro XV <strong>1950</strong> - Núm. 5 des clartés sur les points obscurs, á combler les Iacunes de notre étude. VIII. Once¡vrclrÉ nr cEs TRouBLEs. Luun wrÉnÉt MÉnrco-r,Écer,. LBun rRArrEMnnr.-pratiquement, I'organicité de ces troubles srimpose á peu prés dans tous les cas, et on n'a pu discut"r "étt" nature (Dr. Bolssr.r.u) que pour lá forme motrice di-homemélique. Si le médecin reconnait I'organicité de ceux-ci et accepte de les rattacher á Ia cause, méme trés mi- li1", qui a pu leur donner naissance, il pourra faire oeuvre utile au point de vue rnéd,ico-IZgal. Sur le plan thérapeüiqu", le médecin áverti pourra jouer un rdle précieux, car l'exérése rapide et un p_eu large de l'épine irritative qui a commencé de faire vibrer et d'altérer Ie systéme nerveux d'un sujet, peut permettre de couper court á l'extension des troubles et méme de faire disparaitre complétement tous les accidents. Cette m6me thérapeutique, si elle est retardée dans son application, ne demeure pas fatalement sans effet: ses chances sont seulement diminuées et ses effets beaucoup plus lents á se développer. EVOLUTION DE NOS CONNAISSANCES SUR L'ATHÉTOSE DOUDLE Lu,no vAN BoGAERT Director del Instituto Bunge de Berchem-Anvers. Socio Honorario de La Sociedad Españo'a de Neuro ogía. Le probléme de l'athétose double est un de ceux auxquels L. Benn.rquER-RovrRALrA, que nous fe_ tons aujourd'hui, a apporté une contriLution essen. tielle. Sa portée ne se voit clairement qu,i a la faveur de nos connaissances actuelles rui "" syndro. me particulier. **{c C'est au neurologiste américain Heuuollo qu'on doit le nom et la description de l'athétose-sympt6. me. Lui-méme rappelle en LB76 que c,est dans son
Touo XV Núm:, 5 - <strong>1950</strong> L. v. Boc¡ERr. - Athétose double 331 microscopique, la nature de la lésion i laquelle se rapportent ces sympt6mes>. Chez les malades, qui font l'object de la description de L876, il s'agit dans les deux cas d'une athétose unilatérale faisant partie d'une affection cérébrale dimidiée. Le premier cas -qui concerne vraisemblablement le malade de la description princeps puisqulen note de la page, Htvrvro¡vo signale que ce malade avait été admis plusieurs fois dans son ser' vice de Bellevue Hospital Medical College entre 1Bó9 et 1871- est un alcoolique, avec epilepsie, tremblement et troubles mentaux. Le second cas, observé avec J. G. HussARD est une séqueltre d'ictus avec grave atteinte du langage. Le dessin qui accompagne ces observations et ües notes explicatives sont cependant tellement sugges' tives qu'on ne résiste pas au plaisir de les reproduire. Voicr les extraits les plus importants de cette description: u(Il était relieur et réputé.),
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