Medicina Clínica 1950 (pdf) - Museo Archivo Histórico | SEN ...

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Nrim. 5 - f950 O. Fnenes. Lépre neryeuse
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que-; dans d'autres cas, elles sont précédées de paresthésies.
Elles ont pour siége haiituel r", t*í",
nerveux et
_apparaissent souvent lors des poussées
évolutives de la maladie (réaction réprosique) et
sont remarquables surtout par I'intensité qu'elles
peuvent revétir.
Extrérnement violentes, rebelles á toute médication,
elles prennent quelquefois un caractére fulgurant,
d'autres fois lancinant, térébrant, donnant I'i;pression
de décharge électrique, de áilacération ou
d'écrassement, de douleurs iitenses qui suppriment
toute I'activité du malade et mém" t" .o*-fit.
-Ces_ douleurs, accompagnées d,hyperesthésie cuta_
née dans le territoire *,"*u"lr¡*,
aux mouvements, au contact, "órr"rporrda.rt,
m6me le plus léger.
Des paroxy_smes douloureí* f"ru"rrt persister des
semaines ou des mois; ils obligent le malade á res_
ter immobile dans des positioni antalgiques, d,oü il
résulte souvent des rétractions fibro-iendinlu"es et
des attitudes viceieuses des extrémités distales des
membres.
Continues ou disc_ontinues, les algies siégent dans
lagrande majorité des cas dans le tronc nerveux du
cubital au niveau de la gouttiére épitrochlé".rrr" o
de la moitié inférieure áu bord interne du bras,
régjons oü le nerf se montre nettement hyp";r;il¿.
on retrouve dans cette région l'intenJii¿ *"iir""
de la douleur; elle se prop"-g" le long ¿" ¡"r¿ l"terne
de I'avant-brl: jusqulá],érrri.r"rrá" hypothénar
et á I'annulaire et l'auriculaire.
- La pression, m6me modérée, au niveau de la partie
hypertrophiée, exacerbe fortement la doui"u,
ainsi que_ les manoeuvres d,allongement du tronc
nerveux. De BrunrrANN et Goucenór ont attiré l,attention
sur certaines formes sensitiveq douloureu-
lo 9" la polynévrite lépreuse qui peuvent réaliser
des formes de début de la maladie. iette polynévrite
aigué