1 - EUR-Lex
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21.8.2001 L 225/209<br />
Journal officiel des Communautés européennes<br />
FR<br />
La substance dans la solution aqueuse peut être mesurée par la méthode parallèle ou par la méthode séquentielle.<br />
La méthode parallèle est plus difficile à réaliser sur le plan expérimental mais le traitement mathématique<br />
des résultats est plus simple (voir l'appendice 5). Le choix de la méthode est laissée à l'appréciation de l'expérimentateur,<br />
qui décide en fonction des équipements de laboratoire et des ressources disponibles.<br />
a) Méthode parallèle: on prépare des échantillons avec un rapport sol/solution identique, leur nombre étant<br />
égal aux intervalles de temps auxquels on souhaite étudier la cinétique d'adsorption. Après centrifugation<br />
et, le cas échéant, filtration, la phase aqueuse du premier tube est récupérée aussi complètement que possible<br />
et mesurée au bout de 4 heures, par exemple, celle du deuxième tube au bout de 8 heures, celle du<br />
troisième au bout de 24 heures, etc.<br />
b) Méthode séquentielle: on prépare uniquement un double échantillon pour chaque rapport sol/solution. Le<br />
mélange est centrifugé à des intervalles de temps définis afin de séparer les phases. Une petite aliquote de<br />
la phase aqueuse est immédiatement analysée afin de rechercher la substance, puis l'expérience se poursuit<br />
avec le mélange original. S'il y a filtration après centrifugation, le laboratoire doit disposer d'équipements<br />
permettant de filtrer de petites aliquotes en phase aqueuse. Le volume total des aliquotes ne devrait pas<br />
dépasser 1 % du volume total de la solution afin de ne pas modifier de manière significative le rapport sol/<br />
solution et de diminuer la masse de soluté susceptible d'être adsorbée durant l'essai.<br />
Le pourcentage d'adsorption A ti est calculé à chaque instant (t i) sur la base de la concentration initiale nominale<br />
et de la concentration mesurée au temps d'échantillonnage (t i), corrigé de la valeur du témoin. Des<br />
graphes représentant en fonction du temps (figure 1, appendice 5) sont tracés afin de savoir à quel moment le<br />
plateau d'équilibre est atteint ( 1 ). On calcule également la valeur K d à l'équilibre. On choisit à partir de cette<br />
valeur le rapport sol/solution approprié de la figure 1, de manière que le pourcentage d'adsorption dépasse<br />
20 % et, de préférence, 50 % (61). Les équations et les principes relatifs au tracé sont exposés au point «Présentation<br />
des données» ainsi qu'à l'appendice 5.<br />
1.9.2.2. Détermination du temps d'adsorption et de la quantité de substance adsorbée à l'équilibre<br />
Comme nous l'avons déjà dit, le graphe représentant A ti ou C aq ads en fonction du temps permet d'estimer l'adsorption<br />
et la quantité de substance adsorbée à l'équilibre (voir les figures 1 et 2 de l'appendice 5). Le temps<br />
d'équilibre correspond au temps que le système met pour atteindre un plateau.<br />
L'absence de plateau ou l'accroissement progressif de la courbe peut être dû à des facteurs complexes tels que<br />
la biodégradation ou une diffusion lente. La biodégradation peut être mise en évidence en répétant l'expérience<br />
avec un échantillon de sol stérile. Si aucun plateau n'est atteint même dans ce cas, l'expérimentateur doit chercher<br />
d'autres causes inhérentes à l'étude. Il peut par exemple modifier les conditions de l'essai (température,<br />
temps d'agitation, rapport sol/solution). Lui seul décide de poursuivre la procédure d'essai, même s'il court le<br />
risque de ne pas atteindre un équilibre.<br />
1.9.2.3. Adsorption sur les parois du récipient et stabilité de la substance<br />
L'analyse des échantillons de contrôle peut fournir quelques informations sur l'adsorption de la substance sur<br />
les parois des récipients d'essai ainsi que sur sa stabilité. Une déplétion supérieure à l'écart type de la méthode<br />
analytique peut être due à une dégradation abiotique et/ou à l'adsorption sur les parois du récipient. On peut<br />
individualiser l'un ou l'autre de ces phénomènes en lavant soigneusement les parois du récipient avec un<br />
volume connu de solvant, puis en recherchant la substance dans la solution de lavage. L'absence d'adsorption<br />
sur les parois du récipient prouve l'instabilité abiotique de la substance. En cas d'adsorption, en revanche, il<br />
convient de modifier le matériau du récipient d'essai. Ces données sur l'adsorption sur les parois des récipients<br />
d'essai ne peuvent cependant pas être directement extrapolées à l'essai sol/solution, dans la mesure où la présence<br />
de sol modifie l'adsorption.<br />
On peut obtenir des informations supplémentaires sur la stabilité de la substance d'essai en déterminant le<br />
bilan matière dans le temps. La substance est recherchée dans la phase aqueuse, dans les extraits de sol et sur<br />
les parois des récipients d'essai. La différence entre la masse de la substance ajoutée et la somme des masses de<br />
substance présentes dans la phase aqueuse, les extraits de sol et sur les parois des récipients correspond à la<br />
masse dégradée, volatilisée et/ou non extraite. Pour effectuer un bilan matière, l'équilibre d'adsorption doit être<br />
atteint durant l'essai.<br />
Le bilan matière est effectué sur les deux sols et avec un rapport sol/solution par sol générant une déplétion à<br />
l'équilibre supérieure à 20 % et, de préférence, à 50 %. Une fois que l'essai consistant à trouver le rapport sol/<br />
( 1 ) On peut également utiliser des graphiques de concentration de la substance en phase aqueuse (C aq ads ) en fonction du temps pour estimer<br />
l'obtention du plateau d'equilibre (voir la figure 2 de l'appendice 5).