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L 225/240 21.8.2001<br />

Journal officiel des Communautés européennes<br />

FR<br />

Le principe de cette méthode d'essai est analogue à celui de la méthode d'essai A.8 (coefficient de partage,<br />

méthode par HPLC). La substance d'essai, en migrant dans la colonne contenant la phase mobile, interagit avec<br />

la phase stationnaire. La répartition de la substance entre la phase mobile et la phase stationnaire contribue à<br />

en ralentir la progression. La composition de la phase stationnaire qui comporte à la fois des sites polaires et<br />

apolaires fait qu'une interaction est possible entre groupements polaires et radicaux apolaires d'une molécule<br />

— à l'instar de la matière organique dans des matrices de sol ou de boues d'épuration. On peut ainsi établir<br />

une relation entre le temps de rétention sur la colonne et le coefficient d'adsorption sur la matière organique.<br />

Le pH exerce une influence significative, en particulier, sur le comportement de sorption des substances polaires.<br />

En règle générale, le pH varie entre 5,5 et 7,5 dans les sols agricoles et les bassins des stations de traitement<br />

des eaux usées. Les substances ionisables devraient être testées deux fois dans des solutions tampons<br />

appropriées, à savoir sous leur forme ionisée et non ionisée, mais seulement si la dissociation du composé chimique<br />

atteint au moins 10 %, à des valeurs de pH comprises entre 5,5 et 7,5.<br />

Comme l'évaluation se fonde exclusivement sur la relation entre la rétention sur la colonne de HPLC et le coefficient<br />

d'adsorption, il est inutile de faire appel à une méthode d'analyse quantitative, car seule la détermination<br />

du temps de rétention est nécessaire. À condition de disposer d'une série de substances de référence appropriées<br />

et d'appliquer des conditions expérimentales normalisées, cette méthode constitue un moyen rapide et<br />

efficace d'estimer le coefficient d'adsorption K oc.<br />

1.5. APPLICABILITÉ DE L'ESSAI<br />

La méthode par HPLC convient aux substances chimiques (marquées ou non) pour lesquelles il existe un<br />

système de détection approprié (spectrophotomètre ou détecteur de radioactivité, par exemple) et qui restent<br />

suffisamment stables tout au long de l'essai. Elle peut s'avérer particulièrement utile pour les substances difficiles<br />

à étudier dans d'autres systèmes expérimentaux (à savoir, les substances volatiles, les substances insolubles<br />

dans l'eau à une concentration mesurable par analyse et les substances présentant une très grande affinité avec<br />

la surface des récipients d'incubation). On peut également l'appliquer à des mélanges qui donnent des bandes<br />

d'élution non résolues. Dans ce cas, il faut déterminer les valeurs limites supérieures et inférieures du log K oc<br />

des composants du mélange d'essai.<br />

Les impuretés risquent parfois de compliquer l'interprétation des résultats de la HPLC, mais leur importance<br />

restera négligeable si la substance d'essai peut être clairement identifiée et séparée des impuretés par une<br />

méthode analytique.<br />

Après avoir été validée pour les substances énumérées au tableau 1 de l'appendice, cette méthode a été appliquée<br />

à toute une série d'autres composés chimiques répertoriés dans les classes chimiques suivantes:<br />

— amines aromatiques (exemples: trifluraline, 4-chloroaniline, 3,5-dinitro-aniline, 4-méthylaniline, N-méthylaniline,<br />

1-naphthylamine),<br />

— esters d'acides carboxyliques aromatiques (exemples: ester méthylique de l'acide benzoïque, 3,5-dinitrobenzoate<br />

d'éthyle),<br />

— hydrocarbures aromatiques (exemples: toluène, xylène, éthylbenzène, nitrobenzène),<br />

— esters de l'acide aryloxyphénoxypropionique (exemples: diclofop-méthyle, fénoxaprop-éthyle, fénoxaprop-<br />

P-éthyle),<br />

— fongicides à base de benzimidazole ou d'imidazole (exemples: carbendazime, fubéridazole, triazoxyde),<br />

— amides de l'acide carboxilique (exemples: 2-chlorobenzamide, N,N-diméthylbenzamide, 3,5-dinitrobenzamide,<br />

N-méthylbenzamide, 2-nitrobenzamide, 3-nitrobenzamide),<br />

— hydrocarbures chlorés (exemples: endosulfan, DDT, hexachlorobenzène, quintozène, 1,2,3-trichlorobenzène),<br />

— insecticides organo-phosphorés (exemples: azinphos-méthyle, disulfoton, phénamiphos, isophenphos,<br />

pyrazophos, sulprophos, triazophos),<br />

— phénols (exemples: phénol, 2-nitrophénol, 4-nitrophénol, pentachlorophénol, trichloro-2,4,6-phénol,<br />

1-naphtol),<br />

— dérivés de la phénylurée (exemples: isoproturon, monolinuron, pencycuron),<br />

— colorants pigmentaires (exemples: Acid yellow 219, Basic Blue 41, Direct Red 81),

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