ceders quels amenagements pour les croisieres internationales

Même l’immobilisation forcé de la flotte Renaissance Cruise sur Marseille, semble avoir
renforcé l’image du port en montrant une autre facette de son savoir faire, à savoir l’accueil et
le traitement en urgence, d’une clientèle haut de gamme, ainsi que la préservation en l’état de
8 navires imposants. N’oublions pas d’incorporer dans cette démarche promotionnelle, les
agents maritimes qui usent de leur capacité d’influence pour attirer de nouveaux armateurs.
La place de l’interface ports – villes – régions
Les enjeux sont clairs au niveau de l’interface, il s’agit de :
Proposer une palette complète à l’image de ce qu’on peut trouver sur les navires
(proximité de transports des lieux attractifs, shopping proche, attraits touristiques ciblés et
diversifiés, hospitalité du lieu et des habitants, être prêt à signer des accords multiples avec
des compagnies de croisières).
Offrir des capacités portuaires adaptées aussi bien aux petites unités de luxe que aux plus
grands navires.
Un marché des croisières, dont Jacques Truau rappelle qu’il offre actuellement « le
meilleur retour sur investissement au monde » ; sa rentabilité se trouvant
notamment accrue par les conséquences des tensions au Moyen Orient.
Pour que ce secteur croisière fonctionne sur du long terme le PAM commence déjà à se
préoccuper aux questions d’ordre de qualité (service, accueil, prix, environnement)
et sécurité et, la communication vis à vis des locaux fonctionne bien.
En effet grâce au club de la croisière qui associe la presse locale à toutes ses manifestations
(escales inaugurales, lancement du Mistral…), la vision des locaux tentent à s’affirmer. Les
messages transmis sont professionnels et argumentés, chiffres et statistiques à l’appui et les
retombées médiatiques sont nombreuses. Il est d’ailleurs intéressant de constater que grâce à
cet effort de communication vers la presse locale, le sujet de la croisière n’est plus traités
comme une chronique mondaine mais bien comme un sujet économique à par entière.
2. EUROMED ET LA CITE DE LA MEDITERRANEE
L’Etat lance aux débuts des années 1990, son plus gros chantier du moment. Ce projet
urbain doit permettre à Marseille de retrouver son rôle de métropole. Un établissement
public est créer à cette occasion avec un support de réflexion mené par tous les partenaires
associés à cette opération d’intérêt national.
Ce projet permettra à Marseille de retrouver une image plus positive (une faiblesse de
Marseille ou, la mauvaise réputation avec un manque d’attractivité du centre ville, et une
idée de ville cosmopolite dangereuse et mafieuse, qui ne date pas d’hier). Des quartiers à
proximité du vieux port en passant par la « Canebière » en état d’abandon et de délabrement,
du front portuaire relié au centre ville en friche, tout va être re - dessiner grâce à
Euromediterrannée.
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