ceders quels amenagements pour les croisieres internationales

La croisière s’intègre à un long processus de transformation de l’image de la ville à un triple
niveau, régional, national et international. C’est donc bien en terme d’image que la croisière
intervient que cela soit pour la ville ou pour le port.
La croisière est donc une activité rentable : schématiquement en investissant « un » pour le
port, on va apporter « dix » à la collectivité. Néanmoins, ce n’est pas la missions d’un port,
mais plutôt celle d’une chambre de commerce que d’avoir des équipements qui sont moteurs
de l’économie (d’ou l’importance d’une complémentarité entre acteurs et l’avantage d’avoir
une structure comme le club de la croisière permettant de réunir les différents acteurs de la
croisière).
Il faut préciser que si actuellement les retombées économiques sont importantes, il convient
de poursuivre les efforts entrepris pour faire de Marseille une tête de ligne. En effet même si
les escales de transit génèrent des retombées non négligeables, l’objectif de la tête de ligne est
plus que jamais d’actualité, de par l’importance des retombées générées, en particulier, par le
pré et le post séjour.
La vision durable du développement qui s’impose au tourisme, doit se méfier de ces
effets de court terme et de la tendance médiatique qui fait de Marseille en particulier, une
idéale cité cosmopolite. Le réel est plus dur et plus complexe, mais la mode à plus vocation à
plaire qu’à être exacte et durable… et tout effet de mode s’efface s’il n’y a pas un suivi et un
effort de création pour un développement durable. Un tourisme durable seulement si l’on
concilie la préservation de l’environnement, une éducation des clients sur les pays visités c’est
à dire un respect, mais aussi une organisation de la fréquentation des paquebots sur la mer
Méditerranée en travaillant par exemple sur la saisonnalité.
La planification et l’exploitation intensive doit laissé place à une mise en commun des atouts
du territoire pour faire place à un tourisme soutenable et économiquement viable. Viable en
pensant aux intérêts de chacun, viable en répondant à l’intérêt de l’ensemble des hommes et
en celui de la préservation de l’espace. La rupture doit s’opérer dans le fait qu’il faut
désormais considérer l’environnement comme un bien économique, un bien rare et épuisable.
Dans ce sens le tourisme maritime est ce que l’on en fait ; en effet c’est un potentiel
économique qui peut se transformer en rêve ou en cauchemar.
C’est à ce prix que Marseille, forte de son savoir faire portuaire, des réflexions et
concertations entre tous les acteurs concernées, pourra devenir un grand port tête de ligne
mais surtout de façon durable.
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