ceders quels amenagements pour les croisieres internationales

INTRODUCTION
Les ports ont de tous les temps, servi de pôle d’activité majeur où le commerce et
l’argent dominait. Que cela soit au temps des romains où à l’an 2000, le port autonome de
Marseille reste un lieu d’enjeux économique pour la ville et pour les sociétés
environnantes ; il contribue au développement, à l’animation économique et à
l’aménagement du territoire. Une des seules différences avec l’époque, c’est l’apparition
du marché des croisières ; on transporte toujours des marchandises, mais on transporte
aussi des personnes : croisiéristes.
En effet, si l’on se réfère à l’histoire récente du port de Marseille, ce n’est qu’en 1996 que
le trafic « croisières » réapparaît officiellement dans les statistiques de l’établissement
public du Port Autonome de Marseille. Une année où le nombre de passagers reçus explose
en passant de 19000 en 1996 à 62000 l’année suivante, puis à 280000 en 2002. Des
actions s’imposent pour agrandir et surtout créer de nouvelles gares de croisières ;
Marseille profite de cet essor de la croisière pour investir et développer ses
infrastructures.
C’est aujourd’hui la lutte entre les grands ports de la Méditerranée…à celui qui
offrira le plus d’infrastructures portuaires mais aussi d’infrastructures d’accueils
(réceptifs, transports, hôtels…) ; les armateurs veulent tout et tout de suite et surtout de
bons rapports qualité prix. Ils sont en constante recherche de nouveaux ports pour
développer leur offre de croisière et sont aussi très sollicités par les ports.
En plus des nouvelles infrastructures, les ports doivent user d’imagination et d’une
démarche marketing infaillible pour attirer l’armateur.
Connaissant les retombées économiques de la croisière sur l’économie locale, les ports
n’hésitent pas à investir des millions dans des infrastructures de qualité pour avoir le
marché de la croisière et devenir le port de tête des plus grands armateurs.
Autant dire que tous les efforts qu’ils font maintenant portent leurs fruits, confortent leurs
positions et creusent l’écart avec ceux, qui n ‘ont pas pris conscience que qualité et
rentabilité doivent être intimement liées pour assurer, dans de bonnes conditions, leur
développement.
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