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jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />

Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />

munis chacun de sa torche é<strong>le</strong>ctrique, à bord de quelques voitures;<br />

« caravane » nocturne dont l’ami Avenol prit <strong>la</strong> tête, pour nous guider<br />

jusqu’au chemin « de <strong>la</strong> Fon<strong>ta</strong>ine aux Oiseaux » puisque l’autre<br />

s’obstinait à ne pas émerger dans notre continuum espace-temps!<br />

Nous voici donc une quinzaine ou une ving<strong>ta</strong>ine d’amis, comprenant<br />

Daniel Hugu<strong>et</strong>, quelques représen<strong>ta</strong>nts de <strong>la</strong> « délégation belge », dont<br />

Louisa Prahang, Gilbert, (un Zaïrois athlétique), sa femme Joanna<br />

(prononcer Yoanna), tous deux forçant <strong>la</strong> sympathie de même qu’un<br />

coup<strong>le</strong> d’experts comp<strong>ta</strong>b<strong>le</strong>s, Jacqueline <strong>et</strong> Bruno Morselli, sans<br />

oublier <strong>le</strong> p<strong>et</strong>it-fils de Louisa. « Max », <strong>le</strong> husky de cel<strong>le</strong>-ci,<br />

gambade joyeusement. Nous marchons sur <strong>le</strong> chemin de <strong>la</strong> Fon<strong>ta</strong>ine aux<br />

Oiseaux qui longe, à gauche, <strong>la</strong> Pièce aux Loups (un champ p<strong>la</strong>t) avec à<br />

droite <strong>la</strong> forêt, d’un noir d’encre, où nous entrons <strong>le</strong>ntement.<br />

Le gamin de 5 ans, qui marchait tranquil<strong>le</strong>ment avec nous, s’arrête<br />

<strong>et</strong> regarde fixement droit devant lui, sur <strong>le</strong> chemin qui s’enfonce sous<br />

<strong>le</strong>s frondaisons obscures. Le chien, soudain à l’arrêt, manifeste de<br />

l’inquiétude. Nous sommes aux agu<strong>et</strong>s mais ne voyons rien de<br />

particulier dans <strong>le</strong>s ténèbres. Avec beaucoup de calme, Gilbert, <strong>le</strong><br />

Zaïrois qui est à ma droite, dispose sur <strong>le</strong> sol <strong>terre</strong>ux <strong>et</strong> herbeux à<br />

<strong>la</strong> fois une p<strong>et</strong>ite pièce de tissu, sorte de napperon, <strong>et</strong> divers obj<strong>et</strong>s<br />

rituéliques, dont de minuscu<strong>le</strong>s « cymba<strong>le</strong>s » de cuivre d’un diamètre<br />

sensib<strong>le</strong>ment supérieur à celui d’une pièce de 5 francs. Dans un p<strong>et</strong>it<br />

récipient, l’ami Gilbert fait brû<strong>le</strong>r des herbes <strong>et</strong> prononce, en<br />

swahili, à mi-voix, des formu<strong>le</strong>s sacramentel<strong>le</strong>s où, à deux reprises,<br />

je reconnais Baron Samedi.<br />

Fort intriguée, Louisa me chuchote:<br />

- Ne vois-tu rien, un peu plus loin, sur <strong>le</strong> chemin?<br />

Je scrute <strong>la</strong> forêt sombre <strong>et</strong> discerne, très vaguement, un rec<strong>ta</strong>ng<strong>le</strong><br />

vertical qui « pourrait » dessiner l’emp<strong>la</strong>cement d’un portique, d’une<br />

porte, entre deux grands arbres (Cliché N°20). Je commente c<strong>et</strong>te<br />

« impression » mais en insis<strong>ta</strong>nt sur <strong>le</strong> fait que ce que je vois est<br />

extrêmement vague, à <strong>la</strong> limite de <strong>la</strong> perception. Réponse de Louisa:<br />

- Si tu vois ça, <strong>et</strong> bien que ce soit différent de mon observation,<br />

c’est que je n’ai pas rêvé: de façon fugitive, sans <strong>la</strong> même direction,<br />

j’ai n<strong>et</strong>tement eu l’impression de voir une sorte de rayon vert...<br />

Et notre intrépide amie, d’ordinaire toujours suivie par « Max »,<br />

<strong>le</strong> husky, fait quelques pas en direction de c<strong>et</strong>te « chose » des plus<br />

floues. Le gamin est peu rassuré <strong>et</strong> <strong>le</strong> chien, loin de grogner, étouffe<br />

une sorte de gémissement. Je n’ose pas conseil<strong>le</strong>r à Louisa d’attendre<br />

<strong>la</strong> fin du rituel de Gilbert (qui, d’ail<strong>le</strong>urs, a cessé de murmurer en<br />

swahili pour se borner à entrechoquer <strong>le</strong>s minuscu<strong>le</strong>s « cymba<strong>le</strong>s »,<br />

qu’il dépose enfin sur <strong>le</strong> napperon é<strong>ta</strong>lé sur <strong>le</strong> sol).<br />

Insolite ambiance nocturne qui p<strong>la</strong>ne sur ce p<strong>et</strong>it groupe d’amis<br />

entourant ce colosse de l’ex-Congo belge, très calme, maintenant<br />

souriant <strong>et</strong> qui me confie à mi-voix:<br />

- C’é<strong>ta</strong>it pas bon, ce qui se passait « là-bas ».<br />

- Je m’en suis bien douté à <strong>la</strong> façon dont « Max » a réagi, sans<br />

compter <strong>la</strong> sensation oppressante qui s’est emparée de nous. Je t’ai<br />

entendu invoquer <strong>le</strong> Baron Samedi; je me trompe ou non?...<br />

- Tu par<strong>le</strong>s <strong>le</strong> swahili, toi? s’étonne Gilbert, en posant sur moi<br />

son regard étrange.<br />

- Pas <strong>le</strong> moins du monde, mais en français comme en swahili, « Baron<br />

Samedi » se dit de <strong>la</strong> même manière! Et mes connaissances en matière de<br />

vaudou sont essentiel<strong>le</strong>ment théoriques, même si, au Brésil, je me suis<br />

« frotté », pas de très près encore, à des vaudouisants...<br />

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