jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp
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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />
Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />
« maudits » oiseaux <strong>le</strong>s prennent en chasse, fassent un piqué comme<br />
pour donner des coups de bec à <strong>le</strong>ur crâne!<br />
Les canards s’éloignent rapidement... puis reviennent, plongent de<br />
nouveau sur <strong>le</strong>s chasseurs, complètement paniqués. C’est une fois<br />
encore <strong>le</strong> sauve qui peut <strong>et</strong> Félicien, traumatisé par c<strong>et</strong>te at<strong>ta</strong>que<br />
« impossib<strong>le</strong> », j<strong>et</strong>te un coup d’oeil en arrière <strong>et</strong> voit plusieurs<br />
vo<strong>la</strong>ti<strong>le</strong>s fondre sur lui. Il n’a même pas <strong>le</strong> courage de tirer,<br />
persuadé de rater <strong>le</strong>s canards fous revenus venger celui des <strong>le</strong>urs que<br />
ses copains ou lui-même - qui peut savoir? - ont tué. Il avise, tout<br />
près, une forêt de hauts « espigaous » <strong>et</strong> fonce dans <strong>le</strong>s épineux,<br />
terrorisé, insouciant des piqûres qu’il s’inflige ainsi à chaque pas,<br />
à chaque mouvement, progressant diffici<strong>le</strong>ment dans c<strong>et</strong>te « jung<strong>le</strong> »<br />
touffue en tenant son fusil vertical devant lui, pour tenter d’écarter<br />
<strong>le</strong>s épineux qui <strong>la</strong>bourent ses bras, déchirent insensib<strong>le</strong>ment sa<br />
chemise, égratignent sa peau! Félicien n’ose même pas appe<strong>le</strong>r ses<br />
amis, pour savoir où ils en sont de <strong>le</strong>ur débandade; il continue de<br />
progresser avec difficulté dans c<strong>et</strong>te étendue d’« espigaous » qui<br />
semb<strong>le</strong> ne pas vouloir finir! Peu à peu, ces redou<strong>ta</strong>b<strong>le</strong>s buissons<br />
bardés de piquants se font moins denses <strong>et</strong>, presque sans transition,<br />
il se r<strong>et</strong>rouve enfin en terrain découvert, dans <strong>la</strong> bonne vieil<strong>le</strong><br />
garrigue provença<strong>le</strong> dont <strong>le</strong>s touffes serrées, el<strong>le</strong>s, ne dépassent<br />
guère <strong>la</strong> ceinture.<br />
Le ciel est dégagé: l’escadril<strong>le</strong> « ennemi » a dû regagner sa<br />
« base »! Les chasseurs apparaissent l’un après l’autre, après s’être<br />
j<strong>et</strong>és à p<strong>la</strong>t ventre pour échapper au gibier « enragé » devenu<br />
chasseur! En voyant Félicien <strong>le</strong> visage, <strong>le</strong> cou, <strong>le</strong>s bras en sang,<br />
<strong>la</strong>bourés par <strong>le</strong>s piquants, sa chemise en <strong>la</strong>mbeaux, ils lui demandent<br />
ce qui lui est arrivé.<br />
- « C’est » ces pu<strong>ta</strong>ins d’espigaous qui m’ont fait ça, mais c<strong>et</strong>te<br />
forêt m’a sauvé, bougonna-t-il pour renseigner ses copains en se<br />
tournant, afin de montrer l’ "enfer vert" qu’il a dû traverser.<br />
Mais de « jung<strong>le</strong> », derrière lui, il n’y en a pas; il n’y a qu’une<br />
bana<strong>le</strong> garrigue constituée de p<strong>et</strong>its buissons, bien incapab<strong>le</strong>s<br />
d’infliger à un adulte des piqûres sur <strong>le</strong>s bras, <strong>le</strong> cou <strong>et</strong> <strong>le</strong> visage!<br />
Une grotte "intermittente", une forêt de hauts piquants fantômes<br />
qui <strong>la</strong>issent des traces physiques mais que nul - à part Félicien -<br />
n’a jamais vu, voilà bien un secteur aussi riche en « zones<br />
frac<strong>ta</strong><strong>le</strong>s » que <strong>la</strong> forêt d’Orient ou cel<strong>le</strong> du Temp<strong>le</strong>! Seul fait<br />
positif résul<strong>ta</strong>nt de c<strong>et</strong>te at<strong>ta</strong>que en piqué des canards sauvages:<br />
Félicien <strong>et</strong> ses amis chasseurs, en rentrant chez eux, accrochèrent<br />
<strong>le</strong>ur fusil sur <strong>la</strong> cheminée ou <strong>le</strong> posèrent sur <strong>le</strong> râtelier <strong>et</strong> n’y<br />
touchèrent jamais plus! Et je n’oublierai pas de sitôt <strong>le</strong> visage<br />
vio<strong>le</strong>mment ému, <strong>le</strong>s yeux humides de Félicien lorsque, des années après<br />
c<strong>et</strong>te étrange aventure, il m’en con<strong>ta</strong> <strong>le</strong>s dé<strong>ta</strong>ils, un soir, dans son<br />
cabanon au bord de l’eau... A mon tour je lui con<strong>ta</strong>is mes propres<br />
expériences en <strong>la</strong> matière, qui avaient débuté bien des décennies plus<br />
tôt.<br />
INCURSIONS AU DELA DU MIROIR...<br />
Je devais alors avoir trois ans ou guère plus <strong>et</strong> demeurais à Aixen-Provence.<br />
Ma mère m’emmenait souvent à ce que l’on appe<strong>la</strong>it à c<strong>et</strong>te<br />
époque <strong>le</strong> « Jardin de <strong>la</strong> Vil<strong>le</strong> », situé derrière l’ex-Hôtel du Roy<br />
René. Un jour, ma mère me tenant par <strong>la</strong> main, nous descendions <strong>le</strong><br />
cours Mirabeau lorsque nous nous arrêtâmes devant l’un des multip<strong>le</strong>s<br />
cafés de <strong>la</strong> grande artère aixoise aux doub<strong>le</strong>s rangées de p<strong>la</strong><strong>ta</strong>nes: ma<br />
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