26.06.2013 Views

jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />

Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />

véhicu<strong>le</strong> (sûrement une Jeep ou Land Rover) à l'un des trois garagistes<br />

du poste pour une révision qui s'impose, <strong>la</strong> saison des pluies<br />

transformant <strong>le</strong>s pistes en ruisseau de poto-poto (boue rouge de<br />

<strong>la</strong>térite). Au repas, l'un des convives devant se rendre vers <strong>le</strong> nord<br />

demande au voyageur l'é<strong>ta</strong>t de tel tronçon de route. Embarras du<br />

"broussard" qui bredouil<strong>le</strong>: à l'évidence, il n'en sait rien! Or, il a<br />

obligatoirement dû emprunter c<strong>et</strong>te route, entre deux traj<strong>et</strong>s sur <strong>le</strong>s<br />

pistes. Curieux.<br />

Les jours s'écou<strong>le</strong>nt; <strong>la</strong> g<strong>la</strong>ce est peu à peu rompue entre<br />

l'étranger <strong>et</strong> <strong>le</strong>s colons, Belges en majorité. Fernez se promène<br />

(invariab<strong>le</strong>ment son p<strong>et</strong>it sac noir sous <strong>le</strong> bras), mais il affectionne<br />

particulièrement <strong>le</strong>s courbes d'une piste - toujours <strong>la</strong> même - à<br />

travers un bosqu<strong>et</strong> de bambous, à proximité de <strong>la</strong> p<strong>et</strong>ite agglomération.<br />

Pour <strong>le</strong>s conducteurs locaux, c'est chaque fois à un coude de <strong>la</strong> piste<br />

qu'il semb<strong>le</strong> apparaître, raide comme un piqu<strong>et</strong>, l'air absent, ignorant<br />

ceux qui l'aperçoivent, par beau temps ou sous <strong>la</strong> pluie diluvienne <strong>et</strong><br />

sans imper! Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s colons s'interrogent: aucun des trois<br />

garagistes n'a eu en révision <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong> du broussard. Qu'est devenu<br />

ce véhicu<strong>le</strong>? Aucun indigène du secteur ne l'a jamais vu non plus. Le<br />

week end venu, Louisa, son mari <strong>et</strong> <strong>le</strong>urs deux enfants en bas-âge<br />

partent en voiture chez des amis, à moins de deux kilomètres. Comme<br />

ils s'y attendaient, Johard Fernez est à un virage, son sac noir sous<br />

<strong>le</strong> bras, ne répondant même pas à <strong>le</strong>ur salut au passage. "Un pignouf",<br />

me dira Louisa, que l'impolitesse exaspère.<br />

Le temps est menaçant; <strong>la</strong> tempête n'est pas loin. Dans <strong>la</strong> maison en<br />

p<strong>le</strong>ine brousse, d'autres coup<strong>le</strong>s de colons sont déjà là; on réuni <strong>le</strong>s<br />

enfants ensemb<strong>le</strong> sous <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce d'une "nounou" <strong>et</strong> <strong>le</strong>s adultes,<br />

en copains, préparent <strong>le</strong> repas, <strong>le</strong>s gril<strong>la</strong>des sur barbecue, dans une<br />

ambiance joyeuse. Un pique-nique cha<strong>le</strong>ureux, décontracté, perturbé<br />

cependant, vers 22 h, par une mauvaise nouvel<strong>le</strong> qu'apporte un<br />

infirmier de garde à l'hôpi<strong>ta</strong>l de Kongolo: un camion a versé dans <strong>le</strong><br />

Dembo (rivière), il y a une ving<strong>ta</strong>ine de b<strong>le</strong>ssés. L'infirmier vient<br />

chercher <strong>le</strong> docteur B. Sous <strong>la</strong> pluie bat<strong>ta</strong>nte, Char<strong>le</strong>s, l'époux de<br />

Louisa, emmène <strong>le</strong> bwana-docteur <strong>et</strong> l'infirmier, dans sa voiture. Il<br />

revient au bout d'une heure <strong>et</strong> poursuit <strong>la</strong> fête avec <strong>le</strong>s autres, plus<br />

ou moins "gais", à l'exception de Louisa qui, souffrant de coliques<br />

néphrétiques, ne boit pas d'alcool.<br />

Vers minuit, tous <strong>le</strong>s convives ont de <strong>la</strong> peine à garder <strong>le</strong>s yeux<br />

ouverts; <strong>la</strong> plupart succombent à une inexplicab<strong>le</strong> fatigue, qui ne doit<br />

rien à c<strong>et</strong>te soirée amica<strong>le</strong>. Louisa <strong>et</strong> Char<strong>le</strong>s, lut<strong>ta</strong>nt pénib<strong>le</strong>ment<br />

contre <strong>le</strong> sommeil, se hâtent d'ins<strong>ta</strong>l<strong>le</strong>r <strong>le</strong>urs deux bambins endormis<br />

dans <strong>la</strong> voiture <strong>et</strong> Char<strong>le</strong>s prend <strong>le</strong> vo<strong>la</strong>nt. Il ne p<strong>le</strong>ut plus; <strong>la</strong> lune<br />

apparaît parfois entre <strong>le</strong>s nuages. On rou<strong>le</strong> vitres baissées pour avoir<br />

de l'air frais dans <strong>la</strong> moiteur tropica<strong>le</strong>. En entrant dans <strong>le</strong> bosqu<strong>et</strong><br />

de bambous, <strong>le</strong>s phares éc<strong>la</strong>irent... <strong>le</strong> mystérieux Fernez, au bord de<br />

<strong>la</strong> piste, puis <strong>le</strong> conducteur ne voit plus qu'un obs<strong>ta</strong>c<strong>le</strong> noir imprécis<br />

qui bloque <strong>le</strong> chemin: un coup de freins assorti d'un juron puis c'est<br />

<strong>le</strong> noir, <strong>le</strong> cirage! Louisa rouvrira <strong>le</strong>s yeux à 8 h du matin, dans son<br />

lit, avec son époux, tous deux en tenue d'Adam <strong>et</strong> d'Eve, ("ce qui<br />

n'é<strong>ta</strong>it pas dans nos habitudes », me confie Louisa). J'ai <strong>la</strong> migraine;<br />

aucun souvenir de notre r<strong>et</strong>our à <strong>la</strong> maison!<br />

« Je passe un peignoir, vais dans <strong>la</strong> sal<strong>le</strong> de bain, trouve un <strong>la</strong>nge<br />

sa<strong>le</strong> dans <strong>la</strong> baignoire. C'est incongru <strong>et</strong> inhabituel là aussi. Dans <strong>la</strong><br />

cuisine, <strong>le</strong> biberon de bébé, non rincé, avec sa tétine en p<strong>la</strong>ce.<br />

Anormal. La chambre des enfants: <strong>le</strong> bébé gazouil<strong>le</strong> sagement, preuve<br />

97

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!