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jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />

Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />

tôt, ach<strong>et</strong>é son journal. Mais là aussi <strong>la</strong> rue avait changé <strong>et</strong> sur <strong>le</strong>s<br />

<strong>la</strong>rges trottoirs, el<strong>le</strong> croisait des gens affairés, des hommes en<br />

général correctement vêtus <strong>et</strong> coiffés d’un chapeau melon. Quelques<br />

uns, même, por<strong>ta</strong>ient une canne ou un long parapluie!<br />

Complètement hébétée, el<strong>le</strong> tourna vivement <strong>la</strong> tête à une voix<br />

masculine qui l’interpel<strong>la</strong>it avec beaucoup de courtoisie:<br />

- Pardon me, madam. May I help you? (Pardonnez-moi, madame. Puis-je<br />

vous aider?).<br />

Le Cop - ou bobby - (policier), serviab<strong>le</strong> mais rigide, attendait<br />

une réponse qu’il obtint, certes, mais en français car <strong>la</strong> jeune femme<br />

ne connaissait de l’ang<strong>la</strong>is que <strong>le</strong>s mots Yes <strong>et</strong> I love you, ce que<br />

tout un chacun connaît sans pour au<strong>ta</strong>nt par<strong>le</strong>r <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue de<br />

Shakespeare (<strong>et</strong> de pas mal d’autres aussi!).<br />

Le policier fronça <strong>le</strong>s sourcils, toisa c<strong>et</strong>te « touriste » avec sa<br />

robe modeste, son sac à provisions <strong>et</strong>, par geste, l’invi<strong>ta</strong> à <strong>le</strong><br />

suivre. Au commissariat, fort heureusement, l’un des cops, par<strong>la</strong>it <strong>le</strong><br />

français <strong>et</strong> il entendit alors <strong>la</strong> plus invraisemb<strong>la</strong>b<strong>le</strong> histoire de sa<br />

vie: c<strong>et</strong>te young <strong>la</strong>dy, démunie de passeport, avec ce panier à<br />

provisions, ces trois bagu<strong>et</strong>tes de pain français, avec ce journal<br />

français paru <strong>le</strong> matin même, avait traversé <strong>la</strong> France puis <strong>la</strong> Manche<br />

pour se r<strong>et</strong>rouver à Londres sans avoir emprunté <strong>le</strong> moindre moyen de<br />

locomotion? Et ce quasi ins<strong>ta</strong>n<strong>ta</strong>nément? Un coup de fil à une grande<br />

librairie de Londres lui apprit que <strong>le</strong>s journaux étrangers - <strong>et</strong> donc<br />

Le Républicain Lorrain dont il é<strong>ta</strong>it question - ne parviendraient chez<br />

<strong>le</strong>s distributeurs qu’un peu plus <strong>ta</strong>rd dans <strong>la</strong> matinée. Nouveau coup de<br />

fil, au bar-<strong>ta</strong>bac du vil<strong>la</strong>ge lorrain, c<strong>et</strong>te fois, qui confirma que<br />

Frédérique D., avait bien ach<strong>et</strong>é son journal une demi-heure plus tôt,<br />

<strong>la</strong>ps de temps un peu court pour s’être rendue à Londres! L’infortunée<br />

jeune femme fut accompagnée au consu<strong>la</strong>t de France où el<strong>le</strong> dut, une<br />

fois encore, répéter son incroyab<strong>le</strong> histoire, attendre que <strong>le</strong>s<br />

vérifications soient effectuées, avant d’être rapatriée vers son<br />

paisib<strong>le</strong> vil<strong>la</strong>ge; <strong>et</strong> ce toujours sans passeport ni carte d’identité,<br />

dont on ne se munis pas souvent pour al<strong>le</strong>r faire <strong>le</strong>s courses dans <strong>le</strong><br />

bourg où tout <strong>le</strong> monde se connaît!<br />

- Tu comprends, avait conclu mon ami, dans <strong>la</strong> famil<strong>le</strong>, nous ne<br />

tenons pas à ce que c<strong>et</strong>te incroyab<strong>le</strong> aventure soit connue. On nous<br />

prendrait pour des jobards ou des menteurs.<br />

Et même pour des resquil<strong>le</strong>urs, car enfin, Frédérique n’avait pas<br />

sorti un franc pour al<strong>le</strong>r dire un p<strong>et</strong>it bonjour à nos amis d’outre-<br />

Manche, spoliant de facto <strong>le</strong>s compagnies de transport comme un<br />

vulgaire stowaway (passager c<strong>la</strong>ndestin)! Et sans acquitter <strong>le</strong>s <strong>ta</strong>xes,<br />

lésant de <strong>la</strong> sorte l’économie des pays considérés, savoir <strong>la</strong> France <strong>et</strong><br />

l’Angl<strong>et</strong>erre. Ce qui est très shocking, vous en conviendrez!<br />

Au demeurant, inuti<strong>le</strong> d’épiloguer puisque, de toute évidence, à<br />

pied ou à cheval, a trottin<strong>et</strong>te ou à vélo, voire, en voiture, train ou<br />

avion, il n’est pas possib<strong>le</strong> de se rendre ins<strong>ta</strong>n<strong>ta</strong>nément <strong>et</strong> sans<br />

bourse délier, de <strong>la</strong> Lorraine à Londres, ni où que ce soit; n’importe<br />

quel scientifique vous <strong>le</strong> dira <strong>et</strong> si vous interrogez un membre de<br />

l’Union Rationaliste, vous aurez droit de surcroît à des sarcasmes<br />

m<strong>et</strong><strong>ta</strong>nt sérieusement en doute votre équilibre men<strong>ta</strong>l!<br />

-o-o-o-o-o-o-<br />

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