jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp
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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />
Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />
chef couvert du casque colonial, même si nous n’avions pas gagné <strong>le</strong>s<br />
tropiques!<br />
Nous avons barboté, nagé, chahuté des heures durant, infiniment<br />
heureux dans ce site d’une extraordinaire quiétude, où nul promeneur,<br />
nul pêcheur ne vint nous déranger. Nous fîmes <strong>le</strong> serment so<strong>le</strong>nnel de<br />
garder ce coin pour nous <strong>et</strong> seu<strong>le</strong>ment pour nous, prenant l’engagement<br />
de ne rien dire de notre extraordinaire « aventure » <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain à<br />
l’éco<strong>le</strong> <strong>et</strong> chacun de nous tint paro<strong>le</strong>, au moins jusqu’au jeudi<br />
suivant. C’est au pas de course - ou presque - que nous nous sommes<br />
rendus au bord de l’Arc, prenant à gauche <strong>le</strong> sentier habituel <strong>et</strong><br />
marchant en sifflo<strong>ta</strong>nt, tel<strong>le</strong>ment heureux à l’idée de pouvoir<br />
r<strong>et</strong>rouver c<strong>et</strong>te « ca<strong>ta</strong>racte », c<strong>et</strong>te espèce de « grand bassin » <strong>et</strong> ces<br />
ruines, en un mot, ce lieu de baignade qui avait quelque chose de<br />
« magique ».<br />
Hé<strong>la</strong>s, ni ce jeudi-là, ni <strong>le</strong>s suivants nous ne r<strong>et</strong>rouvâmes c<strong>et</strong>te<br />
« zone frac<strong>ta</strong><strong>le</strong> » où nous nous étions si bien amusés! Heureusement que<br />
nous en avions gardé <strong>le</strong> secr<strong>et</strong>, sans ce<strong>la</strong>, nos autres copains de<br />
l’éco<strong>le</strong> nous auraient imités <strong>et</strong>, ne trouvant plus <strong>la</strong> cascade, <strong>la</strong><br />
vasque profonde avec l’eau c<strong>la</strong>ire, ils nous auraient traités de<br />
menteurs!...<br />
Je viens de lire un p<strong>et</strong>it livre merveil<strong>le</strong>ux, de Richard Khaitzine:<br />
Le symbolisme maçonnique <strong>et</strong> hermétique de P<strong>et</strong>er Pan, sous-titré: Pour<br />
une <strong>le</strong>cture intelligente des contes, paru aux Editions Ramuel. Page<br />
26, c’est avec émotion que j’ai lu ces lignes,(pour moi, évocatrices<br />
d’émotion):<br />
« Les rives magiques de l’î<strong>le</strong> du Pays de Nul<strong>le</strong> Part, comme l’écrit<br />
(James) Barrie (l’auteur de P<strong>et</strong>er Pan, J.G): « Nous aussi nous y avons<br />
joué <strong>et</strong> nous avons encore dans <strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s <strong>la</strong> rumeur du ressac, même<br />
si nous savons que nous n’y aborderons plus jamais... » (fin de<br />
ci<strong>ta</strong>tion).<br />
Expérience fascinante <strong>et</strong> incommunicab<strong>le</strong>, que mes camarades <strong>et</strong> moi<br />
avons vécue, au delà du miroir, en ce pays de Nul<strong>le</strong> Part qui nous a<br />
pour<strong>ta</strong>nt <strong>la</strong>issé ce souvenir impérissab<strong>le</strong>... Mais aujourd’hui, qui<br />
reste-t-il de ces amis d’enfance? Si l’un d’eux lit ces lignes, qu’il<br />
reprenne con<strong>ta</strong>ct avec moi, afin que nous puissions confronter - <strong>et</strong><br />
compléter éventuel<strong>le</strong>ment - nos souvenirs... C<strong>et</strong>te invite vaut aussi<br />
pour <strong>le</strong>s « héros », bien involon<strong>ta</strong>ires, du cas suivant, tout aussi<br />
étrange.<br />
LES ANOMALIES DU SOUTERRAIN DE LA TORSE<br />
A c<strong>et</strong>te époque, <strong>la</strong> Torse é<strong>ta</strong>it un ruisseau qui, pour al<strong>le</strong>r se j<strong>et</strong>er<br />
dans l’Arc (à moins de 2 km de là), sinuait dans <strong>le</strong>s broussail<strong>le</strong>s <strong>et</strong><br />
buissons d’une nature non encore « domestiquée »; aujourd’hui,<br />
artistement « canalisé », il agrémente un parc paysager admirab<strong>le</strong> en<br />
contrebas de <strong>la</strong> route Cézanne menant au Tholon<strong>et</strong>, à Saint Antonin, au<br />
Barrage Zo<strong>la</strong> <strong>et</strong> à <strong>la</strong> mon<strong>ta</strong>gne de Sainte Victoire. Rien de commun avec<br />
<strong>le</strong> site un peu sauvage de notre enfance. Là, à l’un des coudes<br />
(nombreux) de <strong>la</strong> Torse (= Tordue), notre p<strong>et</strong>ite bande de copains<br />
fouineurs, toujours en « exploration », avait un jour découvert<br />
l’entrée d’un souterrain. Le mystère, c’é<strong>ta</strong>it sûr, poin<strong>ta</strong>it <strong>le</strong> bout de<br />
son nez; nous en frémissions déjà!<br />
Nous avions alors une hui<strong>ta</strong>ine ou dizaine d’années <strong>et</strong>, nourris de<br />
cinéma <strong>et</strong> de <strong>le</strong>ctures (<strong>la</strong> télé n’exis<strong>ta</strong>it pas encore), nous aspirions<br />
nous aussi à vivre une grande aventure; quelques uns d’entre nous<br />
é<strong>ta</strong>ient passés maîtres dans l’art de pousser <strong>le</strong> cri de Tarzan; ce que<br />
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