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jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />

Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />

« Tel jour, je me rends, en compagnie de Dupont (pseudo,<br />

évidemment, JG), à une conférence à Z. J’ai <strong>la</strong> surprise de voir quatre<br />

hommes, [dont Béliar, JG) ressemb<strong>la</strong>nt à des videurs de boîtes de nuit,<br />

qui paraissent garder l’entrée de <strong>la</strong> sal<strong>le</strong> de conférence. Je déduis de<br />

<strong>le</strong>ur allure que <strong>la</strong> sal<strong>le</strong> a dû être attribuée à quelque groupe<br />

politique exhibant son service d’ordre musclé <strong>et</strong> m’apprête à faire<br />

demi tour pour me renseigner auprès de <strong>la</strong> direction; pendant ce temps,<br />

Dupont se présente à l’entrée. Il est reçu par des paro<strong>le</strong>s agressives<br />

[je ne saisis distinctement que <strong>le</strong> terme « enculé »]. M. Dupont entre<br />

dans <strong>la</strong> sal<strong>le</strong>, j’y pénètre à mon tour, <strong>le</strong> « comité d’accueil » me<br />

toise sans mot dire. La conférence est commencée. Le public (...) n’a<br />

pas l’air à son aise. Les quatre « messieurs » vont <strong>et</strong> viennent,<br />

entrent, sortent, s’apostrophent par <strong>la</strong> fenêtre ouverte, visib<strong>le</strong>ment<br />

pas du tout intéressés par <strong>la</strong> conférence. Un membre de l’association<br />

sort pour demander des explications. Dupont me dit connaître deux<br />

d’entre eux, Béliar <strong>et</strong> Julot (pseudo, son complice, JG) ; l’un des<br />

deux autres filme en vidéo conférencier <strong>et</strong> public. La conférence<br />

achevée, <strong>le</strong> groupe investit <strong>la</strong> tribune, écar<strong>ta</strong>nt <strong>le</strong> présidentorganisateur<br />

(se conduisant en terrain conquis, comme <strong>le</strong>s preneurs<br />

d’o<strong>ta</strong>ges <strong>et</strong> autres voyous, JG), <strong>et</strong> prend <strong>la</strong> pose devant son préposé à<br />

<strong>la</strong> caméra. Béliar propose <strong>la</strong> formation de je ne sais quel Grand Organe<br />

Unique de l’Ufologie enfin universel<strong>le</strong>ment réconciliée. [Et dont<br />

Béliar, on s’en doute, prendrait <strong>la</strong> tête avec <strong>la</strong> complicité de ses<br />

« commandos » qui un jour pourraient bien jouer <strong>le</strong>s SS ou <strong>le</strong>s<br />

« provos » du KGB! JG]. Entracte. Béliar aborde Dupont, c<strong>et</strong>te fois<br />

pour lui fourrer un tract dans <strong>la</strong> main. Béliar: « Ce n’est pas parce<br />

que nous n’avons pas <strong>le</strong>s mêmes avis qu’il ne faut pas que tu <strong>le</strong><br />

lises ».<br />

« Seconde partie de <strong>la</strong> réunion, questions-débat. Là encore <strong>le</strong><br />

« commando » se regroupe au fond de <strong>la</strong> sal<strong>le</strong>: <strong>le</strong>s quatre compères (<strong>le</strong>s<br />

deux non encore connus finiront bien par être un jour identifiés, JG)<br />

par<strong>le</strong>nt fort entre eux, font des commen<strong>ta</strong>ires sarcastiques sur <strong>le</strong>s<br />

intervenants; ils ne cherchent à entrer en con<strong>ta</strong>ct avec personne <strong>et</strong><br />

visib<strong>le</strong>ment rien de ce qui est dit ne <strong>le</strong>s intéresse. C’est donc avec<br />

surprise que je <strong>le</strong>s r<strong>et</strong>rouve au repas entre amis, ins<strong>ta</strong>llés, toujours<br />

groupés, à un bout de <strong>ta</strong>b<strong>le</strong>. (...) Vers <strong>la</strong> fin du repas, ma voisine X:<br />

« Il (Béliar) faut qu’il soit complètement saoûl pour raconter ce<br />

qu’il raconte ». Le repas s’achève - <strong>et</strong> personne n’est saoûl. Adieux<br />

sur <strong>le</strong> parking. Béliar accoste de nouveau Dupont. Béliar: « Je n’ai<br />

rien contre toi (...). Ce n’é<strong>ta</strong>it qu’un ma<strong>le</strong>ntendu (...) C’est toi qui<br />

m’a mis <strong>le</strong> pied à l’étrier en ufologie (...) tu ne dois plus avoir<br />

aucun con<strong>ta</strong>ct avec Jimmy... Voici ma carte, il faut que tu m’appel<strong>le</strong>s,<br />

dès vendredi, surtout appel<strong>le</strong>-moi ». Béliar <strong>et</strong> Dupont ne s’é<strong>ta</strong>nt<br />

adressés <strong>la</strong> paro<strong>le</strong> qu’à ces trois brèves occasions au cours de <strong>la</strong><br />

soirée, <strong>et</strong> chaque fois sur l’initiative de Béliar, un tel revirement<br />

d’attitude de <strong>la</strong> part de ce dernier m’a paru to<strong>ta</strong><strong>le</strong>ment incohérent <strong>et</strong><br />

m’a <strong>la</strong>issée stupéfaite.<br />

« Je n’ai appris que plus <strong>ta</strong>rd <strong>le</strong>s propos tenus ce jour-là avant<br />

notre arrivée par ce fort étonnant pourfendeur d’injustice <strong>et</strong> vo<strong>le</strong>urau-secours<br />

de <strong>la</strong> moralité. Je ne connaissais Béliar que de nom, <strong>et</strong><br />

principa<strong>le</strong>ment par une cer<strong>ta</strong>ine prose qu’il fait circu<strong>le</strong>r en milieu<br />

ufologique, qui a fini par atterrir entre mes mains: amalgame de<br />

vio<strong>le</strong>ntes menaces, insultes graves, grossièr<strong>et</strong>és en tous genres, voire<br />

pornographie... Rien d’ufologique là-dedans. Je m’interroge sur <strong>le</strong><br />

crédit que l’on peut accorder aux dires de ce personnage, dont <strong>le</strong>s<br />

manières <strong>et</strong> <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> littéraires sont à ce point en harmonie qu’on<br />

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