jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp
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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />
Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />
mère venait de rencontrer l’une de ses amies <strong>et</strong>, pendant qu’el<strong>le</strong>s<br />
bavardaient, je regardais autour de nous, <strong>la</strong> terrasses du café, toute<br />
proche à droite <strong>et</strong>, à gauche, à l’autre ang<strong>le</strong> de <strong>la</strong> rue, <strong>le</strong> grand<br />
magasin « Les Nouvel<strong>le</strong>s Ga<strong>le</strong>ries ». Exactement devant moi se trouvait<br />
un p<strong>la</strong><strong>ta</strong>ne, à <strong>la</strong> dis<strong>ta</strong>nce d’un mètre, ou guère plus, en raison des<br />
dé<strong>ta</strong>ils que je pouvais voir, fasciné. Fasciné car j’avais devant <strong>le</strong>s<br />
yeux l’écorché d’une p<strong>et</strong>ite maison (el<strong>le</strong> é<strong>ta</strong>it face à moi, p<strong>la</strong>cée<br />
contre <strong>le</strong> p<strong>la</strong><strong>ta</strong>ne <strong>et</strong> devait, par rapport à ma <strong>ta</strong>il<strong>le</strong> de 0 m 90<br />
environ, mesurer entre 40 à 50 centimètres de <strong>la</strong>rge pour une hauteur<br />
maxima<strong>le</strong> de 1 m à 1 m 10. Et dans c<strong>et</strong>te maison dépourvue de façade -<br />
pour moi, une maison de poupée - je contemp<strong>la</strong>is avec émerveil<strong>le</strong>ment<br />
<strong>le</strong>s gens qui al<strong>la</strong>ient <strong>et</strong> venaient, sor<strong>ta</strong>nt d’une pièce pour entrer<br />
dans une autre, ouvrant <strong>et</strong> refermant <strong>le</strong>s portes, se livrant à toutes<br />
sortes d’activités quotidiennes bana<strong>le</strong>s; un dé<strong>ta</strong>il m’étonnait un peu:<br />
ces hommes, ces femmes d’une <strong>ta</strong>il<strong>le</strong> lilliputienne, me paraissaient<br />
tous « endimanchés » <strong>et</strong> je crois même que plusieurs des hommes<br />
parfaitement visib<strong>le</strong>s por<strong>ta</strong>ient un chapeau, une cravate. Je ne me<br />
souviens pas, toutefois, d’avoir aperçu des enfants. Je fus arraché à<br />
c<strong>et</strong>te contemp<strong>la</strong>tion par l’amie de ma mère qui se pencha vers moi pour<br />
m’embrasser: <strong>la</strong> « parlote » terminée, nous allions pouvoir (enfin, car<br />
je m’impatien<strong>ta</strong>is!) gagner <strong>le</strong> « Jardin de <strong>la</strong> Vil<strong>le</strong> »...<br />
Le <strong>le</strong>ndemain ou sur<strong>le</strong>ndemain, même itinéraire <strong>et</strong> en arrivant sur <strong>le</strong><br />
cours Mirabeau, je demandai à ma mère de nous arrêter un moment « pour<br />
voir <strong>la</strong> p<strong>et</strong>ite maison ». « Quel<strong>le</strong> p<strong>et</strong>ite maison »? La question de ma<br />
mère m’étonnait, car enfin, pendant qu’el<strong>le</strong> par<strong>la</strong>it avec son amie,<br />
l’autre jour, el<strong>le</strong> n’avait pas pu ne pas <strong>la</strong> voir, collée à l’arbre, à<br />
côté du café avec tous ces gens assis à <strong>la</strong> terrasse? Ma mère se<br />
souvenait parfaitement avoir rencontré une amie <strong>et</strong> el<strong>le</strong> s’arrê<strong>ta</strong><br />
bientôt devant <strong>le</strong> p<strong>la</strong><strong>ta</strong>ne en question, à l’ang<strong>le</strong> gauche de <strong>la</strong> terrasse<br />
longée ici par <strong>la</strong> rue Nazar<strong>et</strong>h, perpendicu<strong>la</strong>ire. Voici l’arbre; où est<br />
<strong>la</strong> p<strong>et</strong>ite maison? Dérouté, je ne savais que répondre, mais j’é<strong>ta</strong>is bel<br />
<strong>et</strong> bien cer<strong>ta</strong>in d’avoir vu c<strong>et</strong> « écorché » de maison de poupées<br />
habitée par des gens tout à fait réels, des adultes, de <strong>la</strong> <strong>ta</strong>il<strong>le</strong> des<br />
soldats de plomb!<br />
- Tu as dû rêver, murmura ma mère avec indulgence en m’entraînant<br />
vers <strong>le</strong> « Jardin de <strong>la</strong> Vil<strong>le</strong> »...<br />
Quelques mois plus <strong>ta</strong>rd <strong>et</strong> pendant une année sans doute, je dû<br />
garder <strong>la</strong> chambre, souffrant d’un <strong>ta</strong>ux d’albumine a<strong>la</strong>rmant. Mes<br />
parents m’avaient ach<strong>et</strong>é une boîte de constructions « Meccano » (<strong>la</strong><br />
plus p<strong>et</strong>ite, se composant d’un nombre restreint de pièces, d’écrous,<br />
de boulons, avec un seul « outil »: un tournevis <strong>et</strong> 6 (?) pièces<br />
ova<strong>le</strong>s percées de deux orifices perm<strong>et</strong><strong>ta</strong>nt d’y glisser un boulon afin<br />
de fixer entre el<strong>le</strong>s deux pièces de plus grande dimension. Ces<br />
« éléments de jonction », en p<strong>et</strong>it nombre, avaient ceci de particulier<br />
que l’un d’eux (jamais deux) disparaissait parfois. Je dois préciser<br />
que j’é<strong>ta</strong>is dans mon lit, adossé à un gros oreil<strong>le</strong>r. Un drap sur mes<br />
jambes, j’é<strong>ta</strong><strong>la</strong>is invariab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s divers éléments du « Méccano »<br />
dans <strong>le</strong> creux du drap formé par mes genoux écartés. Je ne savais pas<br />
compter mais je savais fort bien quand l’une des pièces manquait.<br />
J’appe<strong>la</strong>i alors ma mère qui, persuadée que j’avais fait tomber par<br />
<strong>terre</strong> <strong>la</strong> pièce manquante, se m<strong>et</strong><strong>ta</strong>it « à quatre pattes » <strong>et</strong> cherchait<br />
sur <strong>la</strong> descente de lit, puis autour du lit, en vain. Je rageais, au<br />
début, puis je réalisais que, sans l’avoir cherchée, <strong>la</strong> pièce disparue<br />
é<strong>ta</strong>it revenue!<br />
Plusieurs fois <strong>la</strong> scène se renouve<strong>la</strong> <strong>et</strong> je perdis l’habitude de<br />
faire appel à ma mère puisque - je <strong>le</strong> savais par expériences répétées<br />
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