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jimmy guieu ovni - et la verite cachee: terre, ta civilisation fout le camp

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OVNI-E.T, LA VERITE CACHEE:<br />

Terre, <strong>ta</strong> <strong>civilisation</strong> <strong>fout</strong> <strong>le</strong> <strong>camp</strong>!<br />

je travail<strong>la</strong>is à l’ORTF/Marseil<strong>le</strong>. A bord d’une voiture de <strong>la</strong> s<strong>ta</strong>tion,<br />

pilotée par Sauveur De Vellis, chauffeur-assis<strong>ta</strong>nt, <strong>le</strong> preneur de son<br />

Victorin (« Titin ») Serre <strong>et</strong> moi-même démarrons vers 8 h 30 <strong>le</strong> matin<br />

pour effectuer un repor<strong>ta</strong>ge à l’usine atomique de Cadarache, où nous<br />

nous étions déjà rendus plusieurs fois pour <strong>le</strong>s besoins de mon<br />

émission radio Science <strong>et</strong> Technique.<br />

Nous avons roulé sans histoire pendant une heure à peu près <strong>et</strong> je<br />

réalise soudain que NOUS SOMMES DANS L’ENCEINTE MEME DU CENTRE<br />

D’ETUDES NUCLEAIRES DE CADARACHE! Stupéfait, je reconnais, à droite,<br />

un p<strong>et</strong>it édifice, entre deux rangées d’arbres <strong>et</strong> de haies, qui n’est<br />

autre que l’incinérateur! Je fais remarquer <strong>la</strong> chose à Sauveur De<br />

Vellis <strong>et</strong> à « Titin » qui haussent <strong>le</strong>s épau<strong>le</strong>s, arguant que c’est<br />

impossib<strong>le</strong> dans <strong>la</strong> mesure où, pour entrer dans <strong>le</strong> vaste périmètre de<br />

l’usine atomique, il n’y a qu’un chemin conduisant au poste de<br />

contrô<strong>le</strong>. Or, ce poste, dominé par un grand é<strong>ta</strong>ge vitré, nous ne<br />

l’avons évidemment pas encore atteint <strong>et</strong> nous sommes donc toujours<br />

« extra-muros ». Bien persuadé du contraire, sans pouvoir pour<br />

au<strong>ta</strong>nt expliquer c<strong>et</strong>te impossibilité absolue, j’annonce à mes<br />

compagnons que, lorsque nous amorcerons <strong>le</strong> virage à gauche qui<br />

apparaît devant nous, sur c<strong>et</strong>te route intérieure du site bordée de<br />

trottoirs, [ce qui n’é<strong>ta</strong>it évidemment pas <strong>le</strong> cas de <strong>la</strong> route nationa<strong>le</strong><br />

que nous avions quittée Dieu seul - <strong>et</strong> encore! - savait comment], nous<br />

verrons apparaître <strong>la</strong> grande cheminée de l’usine, sur <strong>la</strong> gauche,<br />

peinte en rouge <strong>et</strong> b<strong>la</strong>nc. Le virage amorcé, Sauveur <strong>et</strong> Victorin<br />

poussent une exc<strong>la</strong>mation <strong>et</strong> <strong>le</strong> chauffeur s’arrête pi<strong>le</strong>, to<strong>ta</strong><strong>le</strong>ment<br />

sidéré, voire, inqui<strong>et</strong>. Car enfin, même si nous ne pouvons pas<br />

expliquer comment nous sommes là, nous avons enfreint un sévère<br />

interdit! La preuve, nous disposons encore de nos cartes d’identité<br />

qui, au poste de garde, (que nous n’avions pas atteint) aurait dû nous<br />

être troquées contre des <strong>la</strong>issez-passer!<br />

Je rassure mes amis: ce<strong>la</strong> fait bien cinq ou six fois que nous<br />

venons en repor<strong>ta</strong>ge; nous sommes tout naturel<strong>le</strong>ment fichés <strong>et</strong> connus<br />

de M. Estienne (Cliché N° 23), <strong>le</strong> chef de <strong>la</strong> sécurité. Nous avons<br />

d’ail<strong>le</strong>urs rendez-vous avec un technicien du SPR (Service de<br />

Protection contre <strong>le</strong>s Radiations) que je vais interviewer; de plus,<br />

quelques semaines plus tôt, j’ai interviewé M. Faure (Cliché N° 24),<br />

<strong>le</strong> grand patron du Centre d’Etudes Nucléaires; nous ne sommes donc pas<br />

des inconnus même si, par « l’opération du Saint Esprit », nous nous<br />

trouvons dans ce Centre... sans en avoir franchi l’entrée! Je<br />

conseil<strong>le</strong> donc à Sauveur de rou<strong>le</strong>r jusqu’au poste de contrô<strong>le</strong> duquel<br />

sort un agent de sécurité qui, afin de nous <strong>la</strong>isser « repartir », nous<br />

demande, tout naturel<strong>le</strong>ment, nos <strong>la</strong>issez-passer. Nous présentons<br />

tranquil<strong>le</strong>ment - en apparence, pour Sauveur <strong>et</strong> Victorin - nos cartes<br />

d’identité <strong>et</strong> là, <strong>le</strong> garde se troub<strong>le</strong>, cil<strong>le</strong>, nous regarde avec<br />

suspicion:<br />

- Comment se fait-il qu’on vous ait <strong>la</strong>issé vos papiers en vous<br />

rem<strong>et</strong><strong>ta</strong>nt <strong>le</strong>s <strong>la</strong>issez-passer, à votre arrivée?<br />

- Notre arrivée, c’est maintenant, ten<strong>ta</strong>is-je d’expliquer calmement<br />

au brave garçon qui commençait à avoir des sueurs froides. Nous<br />

n’avons pas franchi votre poste de garde <strong>et</strong> c’est de l’intérieur du<br />

Centre que nous sommes arrivés, ignorant comment nous avons pu nous y<br />

trouver... sans y être entrés à proprement par<strong>le</strong>r!<br />

C’est en bégayant que <strong>le</strong> garde nous demanda de ne pas bouger; nos<br />

papiers à <strong>la</strong> main, il grimpa quatre à quatre <strong>le</strong>s marches pour revenir<br />

un moment plus <strong>ta</strong>rd accompagné de M. Estienne, <strong>le</strong> Chef de <strong>la</strong> Sécurité<br />

qui, me reconnaissant, s’exc<strong>la</strong>ma en riant:<br />

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