Revue belge de numismatique et de sigillographie

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MÉLANGES.
Pierre de VaissiÈRE, La découverte à Augsbourg des
instruments mécaniques du monnayage moderne et leur
importation en France en i55o, d'après les dépêches de
Charles de Marillac, ambassadeur de France. Mont-
pellier, 1892, in-8« de 29 pages.
L'auteur, qui a soutenu en janvier dernier, a l'École des
Chartes, une thèse sur Charles de Marillac, en a extrait une
partie qui est très inte'ressante pour la numismatique.
• Charles de Marillac, ambassadeur à Augsbourg, auprès
de Charles-Quini (i55o-i55i), étant entré en rapport avec
un orfèvre médailleur, qu'il désigne dans ses correspon-
dances sous le nom de chevalier du Saint-Sépulchre, fit
part au roi de France des projets de l'inventeur. Henri II
envoya à Augsbourg, Guillaume de Marillac, contrôleur
général et intendant de ses finances, et le maître de la
Monnaie de Lyon, dont le nom ne peut être donné exacte-
ment pour cette époque (malgré les recherches particu-
lières de M. N. R.ondot). L'ambassadeur fut chargé d'offrir
à l'inventeur une somme de trois ou quatre mille écus.
Mais les instruments dont on se servait pour les expériences
n'étant pas assez puissants, on en fit d'autres. On
traita définitivement avec le chevalier du Saint-Sépulchre
pour une somme de trois mille écus et on envoya à Augs-
bourg un habile mécanicien, nommé Aubin Olivier, pour
surveiller la fabrication des engins. Dans les documents,