Revue belge de numismatique et de sigillographie

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taille en creux — une espèce de gravure — étant
terminée, le contre-moulage du plâtre a lieu.
L'artiste possède alors en plâtre le sujet qu'il
avait modelé en cire, mais il l'a, à présent, avec
les légendes en relief. Il recoupe le sujet comme
il est d'usage de le faire pour tout premier exem-
plaire d'un moulage en plâtre, et s'il reste des
légendes à placer qui ressortiront en creux sur la
médaille, c'est le moment de les couper sur le
modèle de plâtre.
Dans cet état, le plâtre passe aux mains d'un
fondeur, qui le coule en une fonte dure. Celle-ci
est reprise par le graveur, qui la nettoie aux
riffloirs et aux ciselets ; car il faut que le modèle
en métal, avant d'être mis au tour à réduire, soit
aussi net et aussi propre qu'une médaille frappée.
Le modèle est sur le tour. On cherche la place
exacte que le bloc d'acier doit y occuper pour que
la copie réduite réponde à la dimension désirée.
On règle la charnière de la barre, suivant que le
relief de la copie doit être proportionnellement
pareil à celui du modèle, moindre ou plus fort,
et l'on pointe la touche au centre de celui-ci et la
fraise sur le point central de l'acier.
Voilà l'appareil monté. La fraise rode Tacier
et, le travail fini, on se trouve en présence d'un
poinçon.
Quelque parfait que soit l'office de la fraise, et
quoiqu'elle rende un travail infinement supérieur
à celui du burin fixe, elle ne produit cependant