Revue belge de numismatique et de sigillographie

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Il est à remarquer que De Hondt eût pu, en tout
temps, continuer à ciseler ses poinçons directement
sur l'acier, puisqu'il était de taille à les produire
ainsi. Il n'en fit rien ; il abandonna cette méthode.
Il suivit désormais celle de ses collègues, qui
réduisaient leurs médailles en ébauche au moyen
du tour à portrait. Il cisela dès lors ses modèles en
grand, sur une feuille de cuivre et il les fit réduire
par Leclercq, sur le petit tour à burin fixe de
celui-ci.
Si l'on excepte du travail de notre artiste cer-
tains travaux qu'il a exécutés en creux, au burin et
au ciselet, et que l'on compare entre elles ses
autres médailles, il sera bien difficile de discer-
ner dans le nombre celles dont les poinçons ont
été l'œuvre du pur ciselet, d'entre celles qui doivent
leur existence à des poinçons réduits au tour.
Nous citons ce cas, intéressant par rapport au
faire de De Hondt, non pas précisément à cause
de cela, mais pour appuyer sur un exemple nos
allégations de tantôt : que le tour à portrait est
sans influence visible sur les travaux bien entendus
d'un graveur capable.
Ceux des coins et poinçons que De Hondt n'a
pas dû livrer reposent entre les mains de son fils,
conseiller à la Cour d'appel de Gand, à qui nous
sommes redevables de les connaître et qui a bien
voulu, en nous mettant à même de les étudier,
nous faire part de maint renseignement intéressant
et utile à connaître.