Revue belge de numismatique et de sigillographie

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L'œuvre de De Hondt est curieuse à étudier sur
les pièces originales et elle est complexe comme
procédés de gravure. Il est probable que nous
reviendrons un jour sur cette étude.
Lorsque De Hondt entreprit la gravure de sa
première médaille pour la Koninklijke maatschappij
van vaderlandsche Taal- en Letterhmde, te Brugge,
vers 1817, il connaissait peu de chose de la tech-
nique. Il grava en relief, sur une tige d'acier, la
figure de la femme assise, comme un poinçon à
enfoncer au marteau, et c'est bien au marteau
qu'il enfonça cette figure, après en avoir usé à la
meule le bras droit, qui n'était pas en plan et
venait trop fort. L'autel et l'écusson de Bruges
furent ajoutés en creux sur la matrice. De Hondt
a fait de même avec la figure plus grande de sa
médaille pour la Société des Beaux-Arts et le pre-
mier portrait qu'il exécuta; c'est-à-dire, que ces
derniers poinçons ont été aussi gravés sur tiges et
enfoncés au marteau. Après ceux-ci, il changea
de manière, en ce qu'il coupa ses poinçons, non
plus sur tiges, mais sur des blocs d'acier; ce qui
lui permit de les enfoncer au balancier. C'était là
un progrès. Il ne connaissait pas encore, à cette
époque, l'existence du tour à portrait; il continua
à ciseler ses poinçons comme auparavant, tout
d'une pièce, sans ébauche mécanique préalable.
Le tour de Hulot ne lui fut dévoilé que plus tard,
lorsqu'il fit la connaissance de J. Leclercq, qui
l'initia aux procédés de la méthode courante.