Revue belge de numismatique et de sigillographie

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les yeux un esterlin de convention, de style braban-
çon, qu'il attribue, en basant son opinion sur de
sérieux arguments, kjean I^\ duc deBrabant (1261-
1294) ^^ à Thierry VII, comte de Clives (i277-i3o5).
Cette explication est très vraisemblable et n'a pas,
jusqu'à maintenant, été contredite.
« Deux esterlins ou tiers de gros au lion frappés en
commtm par Jean III, dvic de Brabant (i3i2-i355) et
par Louis de Crécy, comte de Flandre (i 322- 1346),
forment l'objet d'une communication non moins
intéressante. Ces deux pièces inédites proviennent
de la trouvaille dite de Gand, si bien décrite par
M. A. de Witte, dans les Mélanges de notre Revue
(i8gi, p. 457) et ont été frappées en vertu du traité
de i33g. M. le vicomte B. de Jonghe accompagne
leur description de savants commentaires et fait
remarquer que la monnaie en billon saussé, por-
tant d'un côté : Moneta Gandensis et de l'autre :
MonetaHalens a probablement été frappée à la suite
du même traité.
« Les jetons au type de V Otprs ou de la Malle beste
.ont attiré l'attention de M. le baron Jean Bethune.
Notre zélé collègue a dressé un catalogue provi-
soire de ces jetons pour arriver à déterminer,
d'une manière plus complète, leur origine et leur
emploi, aujourd'hui encore très discutés.
« En examinant la trouvaille de Beaufort (Grand-
Duché de Luxembourg) M. N. van Werveke a très
judicieusement établi Vordre chronologique de suc-
cession des trois types employés par Wenceslas II, roi