Revue belge de numismatique et de sigillographie

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rencontrent les points réellement correspondants
que leur présentent les deux arbres du tour, et un
profil inverse de celui du modèle est géométrique-
ment assuré à la reproduction.
Ce perfectionnement avait un mérite réel ; la
Société d'encouragement en convint par l'octroi
d'une médaille d'argent à Contamin (ii août 1841),
qui vendit sa machine à l'atelier monétaire de
Munich.
Le perfectionnement apporté au tour à portrait
par le mécanicien Barrère est d'une nature diffé-
rente. Il marque dans les annales de la numisma-
tique une date mémorable :
celle où le burin fixe
fut remplacé par une fraise à rotation rapide.
Nous vîmes à l'Exposition internationale de
Paris, en 1867, à côté du tour de Contamin, une
machine d'une forme nouvelle, qui éveilla vive-
ment notre curiosité. Elle était en train de réduire
une médaille. Les deux arbres occupaient une
position verticale, de sorte que le modèle et la
réduction se trouvaient dans un plan horizontal.
A la place du burin tournait un dard carré animé
d'un très rapide mouvement de rotation et, chose
curieuse, c'était ce dard qui opérait la gravure!
Cette pointe carrée coupait... fraisait l'acier par
ses arêtes vives et, à l'encontre du burin, elle ne
laissait après elle aucune matière inattaquée; de
manière que tout le contour de la figure qu'elle
traçait sur l'acier ressortait aussi net là où la fraise
abandonnait le sujet, que là où elle l'avait ren-