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Le livre des Martyres

Le livre des Martyrs par John Foxe est grandement connu par les chrétiens de langue anglaise depuis le temps de la Réforme. Mais ce n'est pas le cas parmi les chrétiens de langues française qui ignorent généralement presque tout des trésors historiques à cause de leur autosuffisance intellectuelle, vaniteuse et présomptueuse, croyant que le monde tourne autour de leur nombril. Cette édition de la traduction de cette œuvre remarquable est extrêmement rare et presque inconnue, et c'est un privilège et une joie de vous la présenter ici. Vous deviendrez ainsi conscient de toutes les épreuves et souffrances qui accompagnent souvent la foi de Christ que nous recevons à la croix, et qui furent le lot de plusieurs de nos frères et sœurs à travers l'histoire pour la gloire de son nom. Vous remarquerez toutefois que tous ceux qui ont souffert les persécutions inhumaines et monstrueuses de la part de l'empire romain et de la papauté, n'étaient pas nécessairement tous de vrais chrétiens. Le Diable lui-même confesse être chrétiens et tous les démons proclament la repentance et la nouvelle naissance par le moyen de la foi. Plusieurs avaient la foi en Christ mais non de Christ, leur foi était plutôt une croyance traditionnelle qui provenait d'un christianisme formaliste et institutionnalisé qui fut transmise de génération en génération. Il s'agissait en fait d'une religion morcelée en différentes factions et en compétition l'une avec l'autre. Beaucoup moururent pour la foi en une religion, plutôt que pour la pure foi de Christ qui était attribuée à ses élus (Ac. 13:48; Phil. 1:29). D'autres furent des imitateurs, c'est à dire des faussaires, des gens mentalement malades qui suivaient les délires de leurs consciences déréglées, s'imaginant dans leurs folles illusions qu'en donnant leur vie pour une cause aussi noble, qu'ils mériteraient ainsi le salut éternel. Et enfin, pour d'autres, découragé de la vie en ce monde et de ses misères, le martyre était une forme de suicide, un échappatoire et une fausse justification qui leur donnait l'espoir d'un monde meilleur illusoire.

Le livre des Martyrs par John Foxe est grandement connu par les chrétiens de langue anglaise depuis le temps de la Réforme. Mais ce n'est pas le cas parmi les chrétiens de langues française qui ignorent généralement presque tout des trésors historiques à cause de leur autosuffisance intellectuelle, vaniteuse et présomptueuse, croyant que le monde tourne autour de leur nombril. Cette édition de la traduction de cette œuvre remarquable est extrêmement rare et presque inconnue, et c'est un privilège et une joie de vous la présenter ici. Vous deviendrez ainsi conscient de toutes les épreuves et souffrances qui accompagnent souvent la foi de Christ que nous recevons à la croix, et qui furent le lot de plusieurs de nos frères et sœurs à travers l'histoire pour la gloire de son nom.



Vous remarquerez toutefois que tous ceux qui ont souffert les persécutions inhumaines et monstrueuses de la part de l'empire romain et de la papauté, n'étaient pas nécessairement tous de vrais chrétiens. Le Diable lui-même confesse être chrétiens et tous les démons proclament la repentance et la nouvelle naissance par le moyen de la foi. Plusieurs avaient la foi en Christ mais non de Christ, leur foi était plutôt une croyance traditionnelle qui provenait d'un christianisme formaliste et institutionnalisé qui fut transmise de génération en génération. Il s'agissait en fait d'une religion morcelée en différentes factions et en compétition l'une avec l'autre. Beaucoup moururent pour la foi en une religion, plutôt que pour la pure foi de Christ qui était attribuée à ses élus (Ac. 13:48; Phil. 1:29). D'autres furent des imitateurs, c'est à dire des faussaires, des gens mentalement malades qui suivaient les délires de leurs consciences déréglées, s'imaginant dans leurs folles illusions qu'en donnant leur vie pour une cause aussi noble, qu'ils mériteraient ainsi le salut éternel. Et enfin, pour d'autres, découragé de la vie en ce monde et de ses misères, le martyre était une forme de suicide, un échappatoire et une fausse justification qui leur donnait l'espoir d'un monde meilleur illusoire.

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allée" - éteignant la troisième chandelle -" à moins que lui ou elle,<br />

vienne publiquement maintenant confesser leur blasphème, et par la<br />

repentance fasse amende à Dieu, Notre-Dame, St. Pierre et la dévote<br />

compagnie de cette cathédrale; et comme ce saint bâton en croix<br />

tombe maintenant, aussi puissent-ils le faire, à moins qu'ils ne se<br />

repentent et se montrent !" Ici, quelqu'un ôtant la croix le bâton<br />

tomba, et alors quel cri et bruit il se fit ! quelle terrible peur ! quel<br />

lèvement de mains au ciel après avoir entendu cette terrible<br />

dénonciation !<br />

Après que cette farce eut été jouée, Benet ne put s'empêcher d'avoir<br />

un accès de rire et ne put s'arrêter: ce qui fit que le pauvre homme fut<br />

découvert. Car ceux qui étaient près de lui étonnés de la malédiction<br />

et croyant qu'il fallait qu'elle tombât sur quelqu'un demandèrent à<br />

Benet pourquoi il riait. "Mes amis," dit-il, " qui peut s'en empêcher, en<br />

entendant de pareilles niaiseries !" Immédiatement on cria "Voici<br />

l'hérétique voici l'hérétique ! Tenez-le bien !" Il fut conduit en prison.<br />

<strong>Le</strong> lendemain les chanoines et les principaux de la ville commencèrent<br />

à l'examiner. Trouvant que leurs menaces et leurs arguments étaient<br />

inutiles, ils procédèrent au jugement et le condamnèrent à être brûlé;<br />

le mandat qu'ils s'étaient procuré venant de Londres, ils le livrèrent le<br />

15 janvier, 1531, à Sir Thomas Denis, shérif de Devonshire, pour être<br />

brûlé. <strong>Le</strong> martyr se réjouissant de ce que sa fin était si près, comme la<br />

brebis devant celui qui la tond, se soumit, avec toute humilité pour<br />

endurer et souffrir la croix de la persécution. Étant amené à son<br />

exécution dans un endroit appelé Liverydole, en dehors de Exeter, il fit<br />

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