31.01.2014 Views

Le livre des Martyres

Le livre des Martyrs par John Foxe est grandement connu par les chrétiens de langue anglaise depuis le temps de la Réforme. Mais ce n'est pas le cas parmi les chrétiens de langues française qui ignorent généralement presque tout des trésors historiques à cause de leur autosuffisance intellectuelle, vaniteuse et présomptueuse, croyant que le monde tourne autour de leur nombril. Cette édition de la traduction de cette œuvre remarquable est extrêmement rare et presque inconnue, et c'est un privilège et une joie de vous la présenter ici. Vous deviendrez ainsi conscient de toutes les épreuves et souffrances qui accompagnent souvent la foi de Christ que nous recevons à la croix, et qui furent le lot de plusieurs de nos frères et sœurs à travers l'histoire pour la gloire de son nom. Vous remarquerez toutefois que tous ceux qui ont souffert les persécutions inhumaines et monstrueuses de la part de l'empire romain et de la papauté, n'étaient pas nécessairement tous de vrais chrétiens. Le Diable lui-même confesse être chrétiens et tous les démons proclament la repentance et la nouvelle naissance par le moyen de la foi. Plusieurs avaient la foi en Christ mais non de Christ, leur foi était plutôt une croyance traditionnelle qui provenait d'un christianisme formaliste et institutionnalisé qui fut transmise de génération en génération. Il s'agissait en fait d'une religion morcelée en différentes factions et en compétition l'une avec l'autre. Beaucoup moururent pour la foi en une religion, plutôt que pour la pure foi de Christ qui était attribuée à ses élus (Ac. 13:48; Phil. 1:29). D'autres furent des imitateurs, c'est à dire des faussaires, des gens mentalement malades qui suivaient les délires de leurs consciences déréglées, s'imaginant dans leurs folles illusions qu'en donnant leur vie pour une cause aussi noble, qu'ils mériteraient ainsi le salut éternel. Et enfin, pour d'autres, découragé de la vie en ce monde et de ses misères, le martyre était une forme de suicide, un échappatoire et une fausse justification qui leur donnait l'espoir d'un monde meilleur illusoire.

Le livre des Martyrs par John Foxe est grandement connu par les chrétiens de langue anglaise depuis le temps de la Réforme. Mais ce n'est pas le cas parmi les chrétiens de langues française qui ignorent généralement presque tout des trésors historiques à cause de leur autosuffisance intellectuelle, vaniteuse et présomptueuse, croyant que le monde tourne autour de leur nombril. Cette édition de la traduction de cette œuvre remarquable est extrêmement rare et presque inconnue, et c'est un privilège et une joie de vous la présenter ici. Vous deviendrez ainsi conscient de toutes les épreuves et souffrances qui accompagnent souvent la foi de Christ que nous recevons à la croix, et qui furent le lot de plusieurs de nos frères et sœurs à travers l'histoire pour la gloire de son nom.



Vous remarquerez toutefois que tous ceux qui ont souffert les persécutions inhumaines et monstrueuses de la part de l'empire romain et de la papauté, n'étaient pas nécessairement tous de vrais chrétiens. Le Diable lui-même confesse être chrétiens et tous les démons proclament la repentance et la nouvelle naissance par le moyen de la foi. Plusieurs avaient la foi en Christ mais non de Christ, leur foi était plutôt une croyance traditionnelle qui provenait d'un christianisme formaliste et institutionnalisé qui fut transmise de génération en génération. Il s'agissait en fait d'une religion morcelée en différentes factions et en compétition l'une avec l'autre. Beaucoup moururent pour la foi en une religion, plutôt que pour la pure foi de Christ qui était attribuée à ses élus (Ac. 13:48; Phil. 1:29). D'autres furent des imitateurs, c'est à dire des faussaires, des gens mentalement malades qui suivaient les délires de leurs consciences déréglées, s'imaginant dans leurs folles illusions qu'en donnant leur vie pour une cause aussi noble, qu'ils mériteraient ainsi le salut éternel. Et enfin, pour d'autres, découragé de la vie en ce monde et de ses misères, le martyre était une forme de suicide, un échappatoire et une fausse justification qui leur donnait l'espoir d'un monde meilleur illusoire.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

plaindre auprès de sa grâce de l'avoir retenu si longtemps loin de son<br />

travail; qu'il lui semblait inexplicable que ceux qui ne prêchaient<br />

jamais eux-mêmes en empêchassent les autres; que quant à l'examen<br />

qu'on lui faisait subir, il ne pouvait imaginer à quoi il tendait; ils<br />

prétendaient une chose au commencement et une autre en avançant;<br />

que si ses sermons donnaient offense, quoiqu'il fut persuadé lui-même<br />

qu'ils n'étaient ni contraire à la vérité ni à aucun canon de l'église, il<br />

était prêt à répondre à ce qui pourrait y paraître répréhensible; qu'il<br />

désirait qu'on eût un peu plus de considération pour l'opinion du<br />

peuple; et qu'une distinction fut faite entre les ordonnances de Dieu et<br />

celles <strong>des</strong> hommes; que s'il existait quelques abus en religion comme<br />

on le supposait communément, il pensait que la prédication était le<br />

meilleur moyen de les opposer; qu'il désirait que tous les pasteurs<br />

fussent obligés de remplir leur devoir; mais que, toutefois, on donna<br />

liberté à ceux qui le faisait; que quant aux articles qu'on lui proposait,<br />

il demandait qu'on l'excuse d'y souscrire; pendant qu'il vivait il<br />

n'encouragerait jamais la superstition; et que, enfin, il espérait que<br />

l'archevêque excuserait ce qu'il avait écrit. Il connaissait son devoir<br />

envers ses supérieurs et le pratiquerait; mais dans ce cas il pensait<br />

qu'une plus grande obligation reposait sur lui."<br />

<strong>Le</strong>s évêques continuèrent leurs persécutions, mais leurs plans furent<br />

remarquablement déjoués. Latimer étant élevé au siège de Worcester<br />

en l'an 1533, par l'intermédiaire de Anne Boleyn, alors la femme<br />

favorite de Henri, à laquelle, très probablement il était recommandé<br />

par Lord Cromwell, il avait maintenant un champ plus étendu pour<br />

promouvoir les principes de la réformation. Tous les historiens de<br />

286

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!