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Evaluation du Programme des Micro-interventions - Belgium

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Analyse <strong>des</strong> stratégies et <strong>des</strong> processus<br />

Le diagramme 59 ci-<strong>des</strong>sus donne à titre indicatif, quelques valeurs moyennes dans les<br />

étapes clefs de la mise en œuvre. Dans la mesure où le nombre de MI par pays est<br />

fortement variable, on ne peut dé<strong>du</strong>ire <strong>des</strong> temps moyens consacrés au programme<br />

qu’ils sont approximativement 2 fois plus grands pour la RR CTB que pour l’ambassade.<br />

La fréquence et la profondeur <strong>du</strong> suivi sont très variables d’un pays à l’autre et/ou d’un<br />

bailleur à l’autre. Il y a en effet <strong>des</strong> pays ou toutes les MI sont systématiquement<br />

visitées avant et/ou pendant, et/ou à la fin de la mise en œuvre. Dans d’autres pays le<br />

suivi se fait ‘sur dossiers’ et au moyen <strong>du</strong> rapportage, surtout financier, accompagné –<br />

ou non – de photos <strong>des</strong> réalisations.<br />

Comme mentionné plus haut, le caractère annuel de la CGMO et <strong>du</strong> budget qui y est<br />

associé est identifié par pratiquement tous comme un frein à la bonne gestion <strong>du</strong> PMI.<br />

Pour les personnes impliquées dans le PMI à Bruxelles, la mise en œuvre <strong>du</strong> PMI se<br />

déroule « sans trop de problèmes ».<br />

A la DG-D les activités relatives au programme sont plutôt ré<strong>du</strong>ites et centrées sur la<br />

CGMO annuelle. La signature de cette convention s’effectue souvent avec retard. Le<br />

rapportage annuel prévu par la convention est bien transmis à temps à la DG-D, mais<br />

aucun usage particulier n’en est fait. Il n’est pas lu et est directement classé. Si le<br />

rapport est à cent pour cent conforme aux dispositions de la CGMO, son utilité<br />

stratégique est plutôt limitée, voire nulle.<br />

Le manque de ressources disponibles pour la gestion <strong>des</strong> fonds pour microprojets est<br />

généralisé parmi tous les bailleurs contactés, mais plus criant chez l’un que chez l’autre.<br />

Le Canada par exemple consacre tout de même 15 pour cent <strong>du</strong> budget aux aspects<br />

identification, suivi et évaluation. Pour pallier le manque de ressources, plusieurs<br />

programmes étudiés dans le benchmarking ont recours à <strong>des</strong> trucs et astuces :<br />

limitation aux zones proches de la capitale, restriction <strong>des</strong> financements à <strong>des</strong> activités<br />

faciles et sans grand risque fi<strong>du</strong>ciaire, limitation drastique <strong>du</strong> nombre d’<strong>interventions</strong>,…<br />

5.3.6.4. Fiche technique<br />

Les fiches techniques de projet ne sont pas utilisées dans tous les pays.<br />

L’analyse <strong>des</strong> rapports indivi<strong>du</strong>els, mais surtout l’étude <strong>des</strong> dossiers dans les 6 pays<br />

visités montrent que l’élaboration <strong>des</strong> propositions ne relève pas de l’application de la<br />

méthode PIPO, mais plutôt d’une logique d’intervention ‘à l’envers’, partant <strong>du</strong> montant<br />

disponible (souvent le maximum) pour aboutir aux activités et aux intrants.<br />

Les formulaires types à remplir par les demandeurs (voir annexe 11) contiennent bien<br />

les rubriques utiles (objectif général, objectif spécifique, résultats, activités…) avec les<br />

explications sur ces termes, mais il faut se rendre à l’évidence que bien souvent ces<br />

‘cases’ sont remplies sans beaucoup de réflexion. De plus, ces formulaires types ne sont<br />

pas utilisés dans tous les pays.<br />

Dans la formulation <strong>du</strong> ‘DTF’, la CTB joue souvent un rôle plus important que prévu dans<br />

la CGMO. La première version envoyée à l’attaché est fréquemment enrichie par la RR<br />

CTB pour aboutir à un projet plus réalisable. Ceci n’est finalement que fort logique dans<br />

la mesure où la CTB assurera plus tard la gestion de la mise en œuvre. C’est finalement<br />

la convention signée entre la CTB et l’association bénéficiaire qui contient les seuls vrais<br />

éléments technique et financiers à suivre.<br />

5.3.6.5. Suivi<br />

En pratique, le suivi s’exerce diversement d’un pays à l’autre car la gestion décentralisée<br />

<strong>du</strong> programme, les textes et les principes permettent une grande flexibilité.<br />

<strong>Evaluation</strong> <strong>du</strong> programme <strong>des</strong> micro-<strong>interventions</strong> p 92/136

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