Le bilan complet du projet (pdf, 59 pages, 425 Ko) - Site auxiliaire ...
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Bilan <strong>du</strong> <strong>projet</strong> IUFM-SCOFI 06/07 - 31 juillet 2007 - [établi selon le formulaire IUFM-RI]<br />
- Mobiliser la communauté autour de la question <strong>du</strong> genre auprès des parents (par exemple, les<br />
travaux ménagers).<br />
- Pouvoir évaluer toutes les situations de l’école : entre enseignants et administration, entre<br />
enseignants et élèves, entre élèves.<br />
Une équipe de formateurs existe dans chaque région. «Pour convaincre les autres, il faut d’abord<br />
que nous soyons convaincu».<br />
La prise en compte de la question <strong>du</strong> genre est un besoin. En effet, des études montrent que la<br />
présence d’une femme dans l’école va stimuler les élèves-filles et celles-ci vont donc y rester plus<br />
longtemps. Il faut donc augmenter le recrutement des enseignantes. Un mo<strong>du</strong>le sur le genre va donc<br />
être intégré dans la formation initiale des enseignants.<br />
Il faut former les inspecteurs, conseillers pédagogiques afin de démultiplier le nombre de personnes<br />
concernées par la question <strong>du</strong> genre.<br />
Tout se transmet à partir de l’enseignant. «On n’enseigne que ce que l’on est», donc la formation des<br />
enseignants est primordiale.<br />
"<strong>Le</strong>s manuels sont très importants car ils transmettent des valeurs mais ils contiennent aussi des<br />
stéréotypes. <strong>Le</strong>s enseignants doivent y être formés afin de bien les utiliser".<br />
<strong>Le</strong>s enseignants "formés au genre" font un serment :<br />
Texte à lire qui parle <strong>du</strong> problème <strong>du</strong> genre, de discriminations, de violences à l’école, de lutte contre le<br />
harcèlement sexuel. Ce texte est le tableau de bord de l’enseignant et doit être affiché dans les classes.<br />
Il est en première page <strong>du</strong> "Guide pour la formation de formateurs et de formatrices pour<br />
l'intégration <strong>du</strong> genre dans le système é<strong>du</strong>catif <strong>du</strong> Sénégal", sus-cité.<br />
Mr Touré : "<strong>Le</strong>s garçons et les filles sont différents sur les plans physique et psychologique. Ils<br />
ne réagissent donc pas de la même manière selon les situations de la classe". Nous réagissons…<br />
où est la causalité (surtout après avoir enten<strong>du</strong> de Mme Siby précédemment que "tout se construit")…<br />
Manifestement, le Directeur des Ressources Humaines défend plutôt la prise en compte des<br />
besoins spécifiques des filles… et prône des manuels, contenus, attitudes (classes) séparés !<br />
# Réflexion finale : où l'on commence à se rendre compte que le "genre" est très polysémique,<br />
et que ce concept peut servir à promouvoir une politique (communautariste, séparatiste) ou<br />
son contraire (universaliste, mixité recherchée)...<br />
MARDI 13 FEVRIER – Mme Touré, Conseillère E<strong>du</strong>cation de M me Wade pour AES [12h30 - 13h30]<br />
Mme Wade, Première Dame <strong>du</strong> Sénégal (qui nous avait accordé une audience à Grenoble, en<br />
décembre 2006, voir le compte-ren<strong>du</strong> de cette audience sur notre site) étant en campagne électorale<br />
avec son époux, nous sommes reçus au Palais de la République par Mme Touré, son adjointe.<br />
L’association de M me Wade, AES (Association E<strong>du</strong>cation et Santé), a pour but :<br />
- d'aider les agricultrices en les formant aux pro<strong>du</strong>its naturels pour éviter l’utilisation de pesticides.<br />
- de faire comprendre que l’excision est une mutilation… Mais "y aller par doses homéopathiques",<br />
faire changer les avis à propos des excisions (et surtout reconvertir les exciseuses).<br />
Construction d’un hôpital de brousse à 60km de Kedougou (hôpital de Nénéfécha). Mais, il n’y a pas<br />
de route qui y mène et il faut entre 1h30 et 2h pour parcourir les 50km. Ceci implique beaucoup de<br />
mortalité dans les régions isolées (sur 100 000 naissances, 1200 décès).<br />
A côté de cet hôpital, mise en place d'une école expérimentale qui vise la parité fille-garçon dès le<br />
début de la scolarité. <strong>Le</strong> calendrier scolaire a été négocié afin que les enfants puissent à la fois aller à<br />
l’école et dans les champs avec leurs parents. Il n’y a pas beaucoup d’enfants dans les classes pour<br />
donner la priorité à un enseignement de meilleure qualité. "Il est nécessaire de trouver des passerelles<br />
pour les élèves qui ne réussissent pas à l’école, comme les filières professionnalisantes".<br />
Principaux freins à la scolarisation :<br />
- <strong>Le</strong>s mutilations génitales (mais l'expression est mal choisie, et Mme Touré nous le signalera…)<br />
- <strong>Le</strong> manque de confiance en l’école car "pour les parents, mettre sa fille à l’école, c’est l’amener<br />
à la perdition" (risque de perte de la virginité, risque de changement de mentalité…).<br />
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