Le bilan complet du projet (pdf, 59 pages, 425 Ko) - Site auxiliaire ...
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Bilan <strong>du</strong> <strong>projet</strong> IUFM-SCOFI 06/07 - 31 juillet 2007 - [établi selon le formulaire IUFM-RI]<br />
Nombre de classes des écoles interrogées<br />
A l'exception d'une école de brousse comprenant seulement trois classes, les autres écoles étaient<br />
relativement importantes. Elles comprenaient en effet au moins deux classes par niveau, soit une<br />
moyenne de douze classes.<br />
Nombre d'élèves par classe et pourcentage de filles et de garçons<br />
La moyenne est d'environ 45 élèves par classe. Sur le nombre total des élèves présents dans l'école, la<br />
répartition garçons/filles est légèrement à l'avantage des garçons (52% versus 48%). Cependant, le<br />
pourcentage de garçons/filles est très variable selon les niveaux (en général, moins important en fin de<br />
scolarité primaire).<br />
Enseignants des classes interrogées<br />
<strong>Le</strong>s hommes représentent 80% des enseignants, dans les classes où notre questionnaire a été rempli.<br />
Bassin de recrutement des écoles interrogées<br />
<strong>Le</strong>s écoles où ont été passés les questionnaires ne sont pas très représentatives de ce que l'on peut<br />
rencontrer réellement au Sénégal. En effet, dans la grande majorité des cas, les enfants de mettent pas<br />
plus de 20 mn pour venir à l'école ; les écoles interrogées étant situées dans des villes (Bakel) ou dans<br />
de petits villages, elles se situent à proximité des habitations. En ce qui concerne le collège (Joal), il est<br />
vrai que le bassin de recrutement s'élargit un peu, mais les élèves habitant loin sont pour la plupart logés<br />
sur place, chez un proche de la famille.<br />
Suite à cette étude <strong>du</strong> contexte de passation de l'ensemble des questionnaires (230), nous présenterons<br />
ci-dessous une analyse partielle des données obtenues à partir <strong>du</strong> dépouillement exhaustif d'une<br />
centaine de questionnaires uniquement (une école de Bakel). La saisie de tous les questionnaires est<br />
encore en cours… Mais nous pouvons tout de même noter que "le contrat didactique étant très fort", les<br />
réponses obtenues sont relativement stéréotypées (ce phénomène est sans doute amplifié par nos<br />
questions, souvent floues pour les élèves, et la présence de l'enseignant tentant de "simplifier" nos<br />
interrogations). Enfin, nous avons remarqué après coup, le caractère sexué de notre<br />
questionnaire : mise en avant de l’homme dans les questions 1) «garçon» cité en premier ; 19) «un<br />
camarade», «le maître» ; 24) «Père» cité en premier ; 30) «Métiers d’hommes» cité en premier.<br />
Analyse de réponses, question par question :<br />
Question 1) Nous avons pu interroger autant de filles que de garçons.<br />
Question 2) Demande de l’âge des élèves non pertinente puisque les enfants ne sont pas tous déclarés<br />
dès leur naissance. L’âge civil ne représente pas l’âge réel des enfants. Néanmoins, on remarque que<br />
les élèves qui devraient avoir 11 ans en CM2, ont pour la majorité entre 12 et 15 ans (jusqu'à 18 ans<br />
parfois). On peut donc imaginer qu’en y ajoutant le retard de déclaration civile, les élèves passent<br />
énormément de temps dans le cycle primaire.<br />
Questions 3) et 4) <strong>Le</strong>s questions sur le nombre de frères et de sœurs, la place dans la fratrie, ont<br />
rencontré quelques difficultés, qui ne nous permettent pas de faire de statistiques sur l’impact <strong>du</strong> rang de<br />
fratrie et l'impact de la composition de la famille sur l’accès à l‘école. La polygamie engendre un<br />
modèle de famille différent <strong>du</strong> nôtre (nous aurions dû nous en douter… mais nous nous en<br />
sommes aperçus trop tard… un fois confrontés à la différence !). <strong>Le</strong>s élèves ne savent pas<br />
comment compter leurs frères et sœurs, demi ou non. Ensuite concernant le rang de fratrie, certains<br />
enfants ne considèrent pas la famille en entier, et se placent 1 er des frères, par exemple (la fratrie<br />
semblent être restreinte souvent à son "nom" : celle des frères…).<br />
Question 5) Cette question a montré des difficultés de compréhension : à l’école, au collège, hier et<br />
aujourd’hui.<br />
Questions 6), 7), 8) et 9) Questions sur la scolarisation des parents : beaucoup d’élèves ne savent pas<br />
vraiment si leurs parents sont allés à l’école. Il semble quand même que la moitié des parents (sexes<br />
confon<strong>du</strong>s) soit allée à l’école ; en revanche, peu ont pu accéder au secondaire (les femmes étant plus<br />
touchées).<br />
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