11 janvier 2013Flux électriques :Rhône Alpes Auvergne 2010 2011Consommation (soutirage depuis le RPT, en TWh) 62,9 59,6Distributeurs 47,3 45,1Industriels 10,9 11,4Pompage et auxiliaires 3,5 3,2Pertes 1,3 1,3Production (injection vers le RPT, en TWh) 58,1 56,6Nucléaire 34,6 37,6Thermique classique 0,6 1,5Hydraulique 22,7 17,3Eolien 0,0 0,0Réseaux distributeurs 0,2 0,3Solde (Production – Consommation, en TWh) -4,8 -3,0Puissance consommée à la pointe 11 799 MW 11 171 MWPuissance produite à la pointe 11 288 MW 10 862 MWLe tableau ci-dessus présente les flux depuis et vers le réseau de transport d’électricité, c’est à dire àl’interface du réseau de transport et des réseaux de distribution. La majorité des groupes de productiond’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables étant raccordée directement sur les réseauxde distribution, le tableau de flux n’est donc pas représentatif de l’énergie d’origine renouvelableréellement produite sur l’ensemble du territoire de la région <strong>RTE</strong>. A titre d’information, vous trouverezci-dessous un tableau présentant l’évolution de cette production, en puissance installée et en énergieproduite, entre 2007 et 2011.Evolution du parc de production d’électricité issue de sources d’énergies renouvelables :Puissance installée (en MW)Énergie produite (en GWh)2007 2008 2009 2010 2011 2007 2008 2009 2010 2011Eolien 108 139 201 207 270 227 235 370 392 436Photovoltaïque 2 5 22 98 229 2 4 19 65 250Hydraulique 10 548 10 536 10 547 10 522 10 548 25 695 26 740 23 255 24 928 19 151Autres sources 76 84 90 96 108 265 281 333 412 442Page 142
11 janvier 20136.3.2 Projets à réaliser sur la période 2013 – 20156.3.2.1 Principales évolutions à prendre en compte et contraintes à lever sur la périodeSécurité d’alimentationPour répondre à la croissance des consommations de Lyon et prendre en compte les contraintes entermes de sécurité d’alimentation, plusieurs chantiers sont programmés sur la région. Des actions derenforcement de la transformation sont prévues aux postes 225/63 kV de Joux, de La Boisse et de LaMouche, dans la suite de celle réalisée au poste 400/63 kV de Charpenay. Trois nouvelles liaisonssouterraines vont être réalisées en périphérie, pour un total d’environ 30 km, pour contribuer à lasécurisation de l’agglomération lyonnaise jusqu’à l’horizon 2015. Au-delà, d’autres évolutions pourrontêtre envisagées en périphérie ouest de l’agglomération.Le bassin annecien a vu aussi ses consommations croître. Les nouvelles liaisons souterraines 63 kVVignières - Montagny les Lanches – Espagnoux, Argonay - Vignières et Thônes – Vignières, achevéesen <strong>2012</strong>, et le nouveau poste à 63 kV de Chevène, en voie de l’être, permettent de sécuriserl’agglomération d’Annecy.Pour renforcer la capacité d’alimentation des communes de la vallée de l’Isère, deux liaisonssouterraines à 63 kV vont être réalisées, l’une entre les postes de Moirans et de Voiron, l’autre entreceux de Moirans et de Vinay. Ce dernier projet aura également un effet favorable pour l’accueild’énergies renouvelables à l’ouest de l’Isère. En complément, les départs du poste de Gampaloup vontfaire l’objet d’un réaménagement.Le secteur de Clermont-Ferrand connait aussi une croissance de ses consommations électriques. Pour yremédier, le deuxième circuit de la liaison Bayet – Rulhat qui était exploité en 225 kV va passer en400 kV et un autotransformateur 400/225 kV de 600 MVA sera mis en service au poste de Rulhat.Au nord-est de la Lozère, le projet Estela améliorera la sécurité d’alimentation du bassin de vie deLangogne grâce à la création d’un poste 225/63 kV et d’une liaison à 63 kV vers le poste de Langogne.Ce projet permettra aussi d’accroître les possibilités d’accueil de production renouvelable dans cetterégion.Sur la région, six autres projets de renforcement de capacité de transformation sont prévus d’ici 2015,pour sécuriser l’alimentation des agglomérations de Genève, Moulins, Le Puy-en-Velay, Valence, Saint-Etienne et de la Haute-Tarentaise. Pour la zone de Saint-Etienne, le renforcement de la capacité detransit de la ligne à 225 kV Givors – Soleil aura le même objectif.Au-delà de 2015, la croissance économique de certains secteurs pourra donner lieu à d’autresdéveloppements du réseau. On citera notamment la zone de Thônes – Aravis en Haute-Savoie, ainsique l’agglomération de Clermont-Ferrand.Accueil de nouvelles productionsLe raccordement de groupes de production thermique dans la zone de Fosengendre des transits sudnordimportants qui touchent à la sûreté du système électrique, et nécessitent le renforcement desaxes à 400 kV du nord de la vallée du Rhône (de Pivoz-Cordier à Coulange). L’installation deconducteurs plus performants a débuté et se poursuivra jusqu’en 2016.Les réseaux à 225 kV du sud de l’Auvergne ont été optimisés pour l’acheminement des productionshydrauliques historiquement installées sur la zone (Cantal et nord de l’Aveyron). Avec l’arrivée denouveaux producteurs et l’amplification des flux en provenance du sud de la France, des contraintesapparaissent. En particulier, le Cantal, le nord de la Lozère, la Haute-Loire et l’ouest de l’Ardèche sontPage 143