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Schema decennal 2012 V2 _ - RTE

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11 janvier 20135.1.2 Renforcer l’interconnexion avec les îles britanniquesLes îles britanniques constituent aujourd’hui une « péninsule électrique » en Europe. La Grande-Bretagneest reliée au continent par une liaison à courant continu Angleterre-France de 2 000 MW depuis 1986 et parune liaison Angleterre-Pays Bas de 1 000 MW depuis le 1er avril 2011.Le mix énergétique du Royaume-Uni et de l’Irlande est principalement constitué de centrales thermiques augaz. Dans la décennie à venir, les deux Etats font face au défi du remplacement de leurs parcs deproduction charbon et nucléaire. Disposant d’un gisement exceptionnel en Europe, ils organisent ledéveloppement massif de la production éolienne, notamment offshore.Dans ce contexte, mouvant, les études économiques « Grande-Bretagne - continent » de 2008-2009 ont puêtre mises à jour et complétées dans le cadre des travaux menés au sein d’ENTSO-E en 2011. Ilsconfirment l’intérêt d’accroître les capacités d’échanges pour atteindre une capacité totale d’échangeAngleterre-continent (France, Belgique, Pays-Bas) d’au moins 5 GW et de l’utilité d’une interconnexionavec l’Irlande.Les nouvelles capacités d’interconnexion permettront de mettre à profit la complémentarité des parcs deproduction existants et futurs de part et d’autre de la Manche et de la mer du Nord. Le développementmassif des énergies renouvelables dans les prochaines années (plusieurs milliers de mégawatts danschacun des deux pays) induira des flux dans les deux sens, très variables selon les conditions climatiquesde chacun des pays (vent fort ou faible, température). Les prix de gros de l’électricité de part et d’autre enseront d’autant moins volatils.Tout particulièrement, l’Irlande constitue un petit système (avec une consommation caractéristique del’ordre de 4 GW), très favorable à l’accueil de production éolienne : cette ressource abondante et semble-tilrelativement régulière sur la façade atlantique de l’île pourrait bénéficier aux régions avoisinantesimportatrices en Grande-Bretagne (Cornouailles) ou en France (Bretagne) ; réciproquement l’Irlandepourrait compléter son approvisionnement en important de l’électricité de France, en période moins ventée(et hors vague de froid en Bretagne). L’interconnexion de l’Irlande et de ses voisins permettrait ainsi desécuriser mutuellement leurs approvisionnements.Enfin, le potentiel d’énergies marines au large du Cotentin, dans les eaux françaises ou au large des îlesanglo-normandes est important. Il devra être aiguillé pour partie vers la France et pour partie vers leRoyaume-Uni : il apparaît d’emblée plus pertinent de favoriser le développement de cette ressource enorganisant une coopération internationale.<strong>RTE</strong> conduit ainsi plusieurs études avec ses partenaires :• <strong>RTE</strong> et NGIL 31 ont signé un accord le 11 novembre 2010 pour mener une étude de faisabilité d’unenouvelle interconnexion à courant continu : « IFA2 ». Cette nouvelle interconnexion entre laNormandie et l’Angleterre, d’une puissance de 1 000 MW et d’une longueur de l’ordre de 200 km,pourrait être mise en service avant la fin de la décennie (date cible de mise en service : 2020). Leraccordement est prévu en des points du réseau 400 kV éloignés des points de raccordement de lapremière interconnexion IFA 2000, de façon à éviter l’apparition de trop fortes congestions sur leréseau 400 kV du Pas-de-Calais et du Kent. Il est aujourd’hui envisagé entre le littoral bas-normandet le sud de l’Angleterre, à hauteur de l’île de Wight. Les analyses des fonds marins doiventpermettre de proposer un tracé au printemps 2013 et vérifier l’économie du projet en précisantbénéfices et coûts. Ce projet, relativement mature, a été proposé le 19 juillet <strong>2012</strong> comme « projetd’intérêt commun » à l’Union Européenne dans le cadre de la future législation communautaire surles infrastructures d’électricité.• <strong>RTE</strong> s’est associé au consortium qui vise à développer le potentiel hydrolien au larged’Aurigny. Le projet, d’une capacité envisagée de 1 800 MW, prévoit d’acheminer l’énergieproduite tant vers le Royaume-Uni que vers la France via des liaisons sous-marines. Lorsque31 National Grid Interconnected LimitedPage 59

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